Dans ma chambrette à la maison de retraite par Serge Virinoviev

 

Encore une longue journée qui n’en finit pas
Dans cette abominable maison de retraite.
Ils sont tous là, ils attendent l’heure du repas
Assis et muets sur leurs chaises, la mine défaite.

Mais que suis-je donc venu faire ici parmi eux ?
Pourquoi ai-je accepté, stupide et résigné,
De venir me perdre dans ce monde ténébreux,
Dans cette triste antichambre de l’éternité ?

Mais enfin je suis pourtant encore bien vert !
Cet univers sclérosé voyez-vous m’indispose,
Je trottine discret le long des couloirs déserts
Et à vivre comme les résidents je m’oppose !

La direction pense que ma libido est en veille,
Il n’en est rien et elle me travaille sans cesse,
Surtout quand je vois circuler la belle Mireille,
Cette femme de service qui a de jolies fesses.

Et oui, que voulez-vous ? Papy il bande encore
Devant ces jeunes femmes très attentionnées !
Taquin sans répit je les provoque et j’adore
Quand j’ai une érection les faire fuir affolées !

Je traîne mon ennui souvent vers les vestiaires
Espérant bien les surprendre en petite culotte,
Je n’ai rien perdu de mes pulsions mammaires,
J’ai le bout qui frétille, il faut que je l’asticote.

Esseulé, isolé, reclus dans ma petite chambre,
Allongé sur mon lit, par leurs culs potelés excité,
Enervé je me tripote gaiement mon membre,
Et je me masturbe avec beaucoup de dextérité !

C’est toujours quand ma main droite s’active
Que la blonde Mireille, mon ange gardien préféré,
Entre sans frapper et gentiment m’invective
Les yeux fixés sur mon sexe, le teint empourpré.

Oh ! Mais ce n’est pas bien de s’astiquer ainsi,
C’est vilain de s’amuser seul avec sa quéquette !
Me dit-t-elle médusée devant ma verge durcie,
Admirant mon gland sans en perdre une miette.

Vous êtes un polisson et je ne pensais vraiment pas
Qu’en cachette vous vous branliez, petit coquin.
C’est vrai qu’il est mignon ajouta-t-elle tout bas,
Me priant de continuer, le touchant de sa main.

Mireille n’eut pas trop longtemps à attendre,
Elle sursauta quand en d’interminables giclées
Elle vit ma semence soudainement se répandre
Sur mon ventre nu et mes cuisses dévoilées.

Avec tendresse elle prit son mouchoir et épongea
Sur mon abdomen les traces de mon orgasme.
Elle ne manifesta plus le moindre embarras
Et essuya mon sexe encore secoué de spasmes.

Dorénavant à la maison de retraite Clair Soleil
La vie me semble nettement plus agréable
Car chaque soir j’ai droit à la visite de Mireille,
Ma complice dont je sais me montrer redevable.

Impatiemment j’attends sa venue quotidienne,
J’aspire à ce que mon slip la belle fasse glisser,
A ce qu’avec ses doigts ma virilité elle tienne
Et que mes testicules elle me daigne embrasser.

Oui c’est Mireille mon assistante de vie attitrée
Qui lentement me branle et puis qui me suce,
Sa langue aimant me lécher au-delà du périnée,
Et qui malicieusement me décalotte le prépuce.

Si vous pouviez voir comme elle est heureuse
Quand ma liqueur séminale elle avale adoratrice,
Un plaisir que la direction stricte et obséquieuse
N’a pas prévu dans l’énoncé de ses services.

Mireille sait me montrer qu’elle est généreuse
Quand elle se déculotte pour m’offrir son derrière,
Quand elle me fait une branlette consciencieuse,
Quand mon sperme tiède avidement elle ingère !

Serge Virinoviev

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2 réponses à Dans ma chambrette à la maison de retraite par Serge Virinoviev

  1. agnes dit :

    Il fallait oser ! Il l’a fait et c’est très bon !

  2. obey dit :

    C’est toujours un plaisir de lire du Virinoviev !

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