Cindy au bois de l’étang par Helena Sevigsky

Cindy au bois de l’étang par Helena

Pour Bertrand

Je m’appelle Cindy, et c’est ma deuxième vie ! Mais non, amis lecteurs, je n’ai pas à ce stade du récit d’ores et déjà pété mes plombs, et n’entends certes pas vous parler de métempsycose !

Si j’ai une deuxième vie, c’est que la précédente ayant sombré, je l’ai refaite.

Deux mots de tout cela vous intéresseraient-ils ?

Juste deux mots alors !

Résumons 13 ans de mariage : 1 an d’amour fou, 12 ans d’ennui, ma vie sexuelle réduite au minimum vital. Mon ex a profité de ma première et éphémère liaison adultère pour demander le divorce qui fut prononcé à mes torts (merci encore madame la juge !). Pécuniairement j’étais proche de la misère, affectivement aussi, dans ces moment-là seuls les vrais amis restent, et je vous assure qu’il n’y en a pas beaucoup.

A cette époque le chômage battait son plein, et trouver un petit boulot y compris par intérim était une gageure. J’ai donc pensé à vendre la seule chose qui me restait : mon corps ! Ce ne fut pas l’enthousiasme, mais l’idée me vint très vite de me spécialiser dans « les masos » Je devins donc Maîtresse Dolorès, (Maîtresse Cindy c’était déjà pris !) Et j’ai ainsi amassé quelques pécules en humiliant, fouettant, attachant, pinçant, compissant, un nombre imposant de bonhommes qui de toute façon adoraient cela. Ça tombait bien, moi aussi ! L’activité me laissait mon intégrité corporelle, et je me faisais l’illusion de me venger ainsi de ce monde dominé par les mâles. Cela ne m’empêchait pas d’entretenir de temps à autres des relations plus classiques. C’est bien beau le SM, mais il n’y a pas que ça dans la vie. J’ai fait ce truc presque deux ans, et un jour vint Emile !

J’ai dû lui faire trois séances à l’Emile, je commençais à savoir ce qu’il souhaitait et les relations devenaient à la fois plus simples et plus sympathiques. Mais ne voilà-t-il pas que pour cet opus 4 l’Emile, justement formule des exigences bizarroïdes :

– J’aimerais qu’on partage !
– Qu’on partage quoi ?
– Le plaisir !
– Mais il EST partagé !
– Non tu ne comprends pas ! Je voudrais que l’on alterne les rôles !
– Tu voudrais me dominer ?
– Oui, un petit peu !
– Non !
– Tu n’aimes pas cela ?

La question était bonne mais hors de propos ! De toute façon, qu’importe la réponse, je n’étais pas d’accord.

– C’est une question de principe, personne, n’est à l’abri d’un coup de folie ! Je ne peux pas te laisser faire ça ! Désolé !
– Tu le fais bien, toi !
– Mais c’est MON métier !
– Je ne t’attache pas, je ne te bâillonne pas, je ne te bande pas les yeux, et j’arrête quand tu me dis. Est-ce que dans ces conditions tu serais d’accord ?

Allez donc savoir pourquoi, j’ai fini par dire oui, il se dégageait un tel charisme chez cet homme, une telle confiance que je me suis laissé faire et il m’a flanqué une fessée plus symbolique qu’autre chose d’ailleurs.

Le climat de confiance ainsi créé déclencha un déclic. Soudain nous n’avions plus envie de nous séparer, on s’est mis à parler de tout et de rien, de notre vie. Lui aussi avait divorcé, cherchait l’âme sœur et me laissa comprendre que j’étais peut-être celle-ci. On a fini par faire l’amour  » pour de vrai « , puis on est allé au restaurant, on s’est ensuite promené dans les rues, et il m’a emmené chez lui, on a refait l’amour.

Je n’ai pas quitté Emile depuis, dominateur dans ses jeux érotiques, il l’est beaucoup moins pas dans la vie courante, et s’est révélé un être très sensible et souvent respectueux. Souvent, mais pas toujours, un certain machisme se réveille parfois, mais j’y suis attentif et il le sait. Il m’aime, je l’aime ! Ce ne sera jamais la super passion grandiose et délirante, mais c’est de l’amour malgré tout ! Je l’aime mon Emile, il ne s’appelle pas Emile, d’ailleurs et peu importe son vrai prénom ! Il gère une mini pizzeria dans laquelle je travaille à présent comme serveuse.

Le lundi c’est fermé, et le lundi c’est le jour de nos escapades, de nos folies. Mais le délire n’est pas toujours au rendez-vous ! Ce serait trop beau, ou ce serait monotone, tout dépend comment on voit les choses.

Emile m’a révélé mes penchants exhibitionnistes, j’adore me montrer, provoquer, susciter le désir et l’envie. Il y a à la sortie de la ville un petit bois. Le Bois de l’étang, ça s’appelle. Cela doit faire des siècles qu’il s’appelle comme ça même si l’étang s’est depuis longtemps bien asséché. Il est fréquenté, du moins une partie, par les voyeurs et les exhibitionnistes. C’est parfois assez intéressant, d’autre fois, il ne se passe rien du tout, ça dépend des jours, du temps et de plein d’autres choses encore.

Avec Emile nous faisons un premier parcours en voiture, il semble qu’il y ait un peu de monde ce soir, plusieurs voitures sont garées sur les bas-côtés, ainsi que deux poids lourds, nous regardons si d’aventure un autre couple n’aurait pas eu la même idée que nous ! Hélas, non ! Pas de couple pour l’instant !

Tant pis, nous nous garons derrière l’un des poids lourds et nous descendons de voiture. Nous nous plaçons à gauche du véhicule, côté route. Personne ! Les voyeurs sont soit bien planqués, soit occupés ailleurs. On décide d’attendre et on discute un peu en fumant une cigarette. Je me suis habillé assez simplement, une petite jupe grise avec un gilet assortis, j’ai mis en dessous tout cela un petit ensemble culotte et soutien-gorge noir. Je n’ai mis ni bas ni collants, il fait assez chaud comme ça !

On se roule un patin, comme ça en plein milieu de la route, toujours personne, mais nous savons par expérience qu’ils finiront par venir. Toutes ces voitures appartiennent bien à quelqu’un, non ?

– Tu me fais pisser ?

C’est l’un de ses jeux à Emile, ça tombe bien, j’adore ça ! Je commence par déboutonner mon haut, puis j’ouvre la fermeture éclair de la braguette de monsieur, il faut ensuite se débrouiller et farfouiller pour trouver le bord du slip et extraire le mâle organe ! Comme si ce ne serait pas plus simple de descendre tout cela ! Mais, non il parait que c’est plus érotique de faire sortir zizi de sa braguette, moi je veux bien, je ne suis pas contrariante… Ça y est la bête est sortie. Monsieur pisse un petit peu sur le bitume de la petite route tandis que je lui caresse la verge. J’approche ma bouche, il interrompt sa miction, je le lèche un petit peu, je ne déteste pas le goût du pipi quand il jaillit de sa source. Ce cochon le sait bien et me gratifie de quelques gouttes que j’avale avec gourmandise. Puis, je le libère, mais dirige maintenant son jet sur la chaussé où je m’amuse à lui faire faire des petits ronds rigolos. Il avait une grosse envie. J’ai soudain envie d’en prendre un peu, je le fais. Glouglou, c’est vrai que c’est super bon !

Tiens ! J’ai vu quelque chose bouger, ça y est les voyeurs arrivent. Emile leur fait signe qu’ils n’ont pas besoin de se planquer, mais c’est toujours pareil, ce sont de grands timides, chacun attend que ce soit un autre qui commence.

Je me mets carrément à genoux devant Emile et entreprends de le sucer ! Un truc que j’aime bien, c’est de prendre sa bite encore à moitié molle et la faire durcir dans ma bouche, grâce à un savant jeu de lèvres et de langue. Ça va d’ailleurs assez vite, la voilà toute dure, la bite à Emile… Et moi me voilà tout excitée. Je lui suce le gland. J’essaie d’adapter la fellation de façon à ce que les voyeurs puisent en profiter. Et alors qu’à la maison j’ai tendance à engloutir, ici je ménage les aspects extérieurs, évitant de la prendre totalement en bouche, attaquant l’extrémité du gland de la langue, lapant la verge, léchant les couilles.

Ça y est le premier rigolo est sortie de sa cachette ! Il s’est approché à environ cinq mètres de nous et se touche la braguette. C’est dingue ce que j’adore ce genre de situation. J’enlève maintenant mon haut, mais je garde pour l’instant mon soutien-gorge, il faut savoir graduer les plaisirs. Je retire aussi ma jupe, et tout en continuant ma fellation, je mets la main sur ma motte toute humide de mon excitation !

Emile se libère de mon éteinte buccale et enlève son pantalon ainsi que son tee-shirt. Le voici en slip et en chaussettes, comme tout bon exhibitionniste il adore être à poil. Il s’est choisi aujourd’hui un slip que l’on va qualifier de léopard sauf que le fond n’est pas fauve mais blanc ! Je sais qu’il ne l’enlèvera pas, sa bite bien bandée restant sortie par le côté. Il me prend dans ses bras et me dépose sur le capot de la voiture.

– On fait un envol de culotte ? propose-t-il
– Pas assez de monde, je la garde à la main !

J’enlève donc la chose, en fait une boule et la met de côté. Emile m’écarte alors les cuisses et me colle son visage sur la chatte, il me lèche, il est servi, elle est trempée, il se délecte, il adore ça !

Je finis par avoir un premier orgasme tant il me lèche bien, il se tourne alors et nous pouvons voir que la situation a évolué. Mon voyeur n’est plus tout seul, ils sont six à présent, et deux autres sont derrière un peu en retrait. Deux d’entre-eux se branlent carrément en nous regardant. C’est beau et c’est excitant ! Du coup j’envoie ma culotte dans le groupe, elle atterrit au pied de l’un des types, il la ramasse et la renifle. La dernière fois le gars se l’était carrément enfilée, mais toutes ces fantaisies ne se déroulent jamais de la même façon !

Emile ouvre la voiture et prend quelque chose à l’intérieur, je crois savoir ! Oui c’est bien cela, il tient un gode à la main et me le passe, je joue avec, simule une fellation, puis me l’introduit dans la chatte. En reculant Emile rejoint alors le groupe des voyeurs et s’y intègre. Il m’a déjà fait ce numéro là il y a quelques semaines, et si c’est aussi bien que cette fois-là, on va bien s’exciter.

– Il y a beaucoup de bisexuels parmi les voyeurs, en tout cas beaucoup plus que dans le reste de la population, m’avait précisé mon amant.

A ses côtés, il y a un des mecs dont la bite est sortie, il y aventure une main, le type se recule, il ne veut pas. Ce n’est pas grave, le but de la manœuvre était de montrer au groupe qu’il recherchait une relation bi. A présent le reste devrait venir tout seul. Effectivement il y a un petit flottement dans la petite assemblée, un des hommes s’éloigne un petit peu, l’un de ceux qui étaient en retrait se rapproche tant et si bien qu’il est maintenant à côté de mon compagnon, il se branle, puis lâche sa queue, signifiant ainsi implicitement qu’elle est disponible. Emile ne se le fait pas dire deux fois. Il lui attrape sa queue et la masturbe. Elle est bien belle cette queue, je m’en occuperais volontiers, mais j’évite à ce stade d’avoir des rapports avec des inconnus. On accepte des trucs avec un, et ils se croient tous autorisés à se radiner, il ne faut pas charrier tout de même ! Emile s’est maintenant baissé et suce l’inconnu à pleine bouche, goulûment. J’entends des sortes de slurp-slurp qui me font tordre de rire ! Un troisième s’est positionné et semble attendre son tour. A mon avis il peut toujours attendre, je sais qu’Emile ne s’attardera pas.

Effectivement, il abandonne sa proie et revient vers moi, laissant les deux « bi » qui ont maintenant fait charnellement connaissance se débrouiller ensemble. Il me pénètre, mais la situation est inconfortable, je le lui dis

– Pas confortable ? Elle n’est pas confortable ma bite ?

Ça y est, sous prétexte qu’il est excité, il va faire dans la vulgarité.

– Ben non, comme ça, elle n’est pas confortable !
– Alors tourne-toi, je vais t’enculer !
– T’es vraiment un poète !
– Pouêt-pouêt !

Il n’y a pas de doute ! La bête s’est réveillée, mais il n’est pas méchant Emile ! Je me retourne, offrant la vue de mon gros cul à tous ces mâles voyeurs, et je me laisse pénétrer, j’ai maintenant l’habitude. Il me pilonne, l’inconvénient c’est qu’on ne voit plus nos mateurs… Il me pilonne dare-dare et finit par jouir dans mon fondement. Toutes ces fantaisies sous cette chaleur torride finissent par fatiguer et donner soif

Les badauds sont toujours là, il y en a même deux de plus. Un peu en retrait un des types se fait sucer contre un arbre, les  » bi  » de tout à l’heure ou d’autres ? Je n’en sais rien et je m’en fous !

Emile revient avec une bouteille de mousseux, sortie toute droite de la glacière du coffre, la débouche et s’en envoie une lampée !

– Donne !
– Non ! Toi tu ne l’as pas méritée ! Dit-il en rigolant.
– Salaud !

Il s’assoit sur le capot, retire ses chaussettes et s’asperge les pieds de mousseux !

– Tiens, lèche !
– C’est nouveau ?
– Ben oui ! C’est nouveau !
– Ben non, je ne fais pas ça !
– Arrête ! Ils sont propres mes pieds !

Je fais un effort, mais non, il faut pas charrier, je veux bien lui lécher les pieds quand il sort de la douche, mais là ça a macéré toute la journée dans ses basquets, faut pas déconner.

– Et bien, non ! Je ne te suce pas les pieds !
– Salope !
– Je sais ! Un point partout !
– Et une bonne fessée ça te dirait ?
– Mais avec grand plaisir !

Il descend du capot, va chercher le martinet dans la bagnole !

– Tourne ton cul, grosse salope !
– Pourquoi grosse ?
– C’est une expression, allez tourne-toi !
– Parle-moi autrement !
– Tourne-toi, salope !
– Non !
– Tu ne veux plus jouer ?
– Si ! Mais parle-moi autrement !
– Ma petite Cindy, adoré de mon cœur, j’aimerais tant fouetter ton joli petit cul, mais pour cela vois-tu, il faudrait que tu te retournasses !
– Tu vois quand tu veux ! Et pas trop fort au début !
– Oui Salope !

J’avais déjà pivoté et lui présentais mes fesses, mais du coup je refais volte-face, et le regarde droit dans les yeux.

– Je t’ai dit de me parler autrement !
– Mais enfin, Cindy, on joue !
– C’est possible, mais tu es en train de perdre ton contrôle, tel que tu es parti tu vas me frapper trop fort.
– Bon d’accord, on arrête tout et on rentre !
– Non on ne rentre pas, je sais que tu es capable de te reprendre, il est 19 heures 30, je t’accorde un quart d’heure, un quart d’heure où tu vas pouvoir me faire ce que tu as envie ! Pour te montrer que j’ai confiance en toi ! Que je suis capable de m’abandonner ! Mais il faut que tu sois conscient que c’est en toute liberté que je fais cela, et que ma liberté je peux la reprendre à tout moment !

Il hésite un moment, de toute façon, il ne va pas hésiter longtemps, s’il refuse, c’est le retour à la maison, la crise et sans doute le début d’une dynamique qui nous conduirait à la rupture. Il n’est pas complètement idiot, Emile.

– Bon d’accord, mais je ne comprends pas bien, ce n’est quand même pas la première fois que je te dis des mots grossiers pendant nos jeux !
– Ce n’est pas une question de mots grossiers, c’est la façon dont c’est dit, c’est l’image que tu donnes de toi, de nous à ces gens-là ! Je ne veux pas qu’à leurs yeux je ne sois que ta salope ! Tu comprends ça, Emile ?
– Ce que je comprends c’est que je ne bande plus !
– Ça va revenir, allez Emile tu as droit à un quart d’heure de folie, de folie… maîtrisée n’oublie pas !
– Tourne-toi, Cindy !

Sans préalable, il me cingle, le coup est mesuré, volontairement mesuré, il continue toujours à la même force, il ne faudrait pas non plus qu’il tombe dans l’excès inverse !

– Plus fort !

Il n’attendait que ça, évidemment ! Et cette fois, il y va ! Je ne lui dirais pas d’arrêter, on verra bien ce qu’il a dans le ventre, il frappe, il frappe, ça ne fait même plus vraiment mal, ça pique, ça chauffe, je dois avoir le cul tout rouge, et Emile doit bander comme un taureau. Il continue, puis annonce :

– Les dix derniers !

Ouf, ça va ! Il les soigne les dix derniers, mais bon, ça reste très supportable. Il s’arrête à dix, pile ! Mon cul chauffe comme une marmite, je vais en avoir pour plusieurs heures, mais enfin, ça ne me déplait pas ! Il va chercher dans la voiture le sac de bric-à-brac qu’il a apporté et en sort une sorte de harnais en cuir, un machin qu’il a acheté en sex-shop. Un jeu de lanières entoure mes seins un autre mon ventre, un autre mon sexe. Ça fait très esclave de film SM, il rajoute un collier de cuir autour du cou, et des bracelets pour les poignets, ainsi que pour les chevilles.

Le groupe des voyeurs s’est scindé en deux me semble-t-il. Un certain nombre d’entre eux étant affairé autour d’un véhicule récemment arrivé à l’intérieur de laquelle il semble se passer d’étranges choses. On n’a pas trop envie d’aller voir. Emile me fixe une laisse sur mon collier et me trimbale quelques mètres. Arrivé sur le contrebas, il me demande de me mettre à quatre pattes, ce n’est pas évident, le sol est jonché de brindilles et de saloperies diverses, mais en faisant attention on arrive à se débrouiller. Il y a un carré de verdure un peu plus loin, là c’est plus facile ! Il m’y fait marcher un peu puis me donne l’ordre de stopper.

– J’ai envie de pisser ! Lui dis-je
– D’accord ! Attend juste cinq minutes :

Le temps que je lui ai accordé va être dépassé, mais ce n’est pas très grave, je me retiens, pas lui, il m’asperge, je m’en fous j’adore ça, j’en ai partout, je suis ruisselante d’urine. Nous revenons vers la route. Tous les voyeurs entourent à présent la voiture mystérieuse.

Nous nous rapprochons notre véhicule. Emile a le geste de vouloir prendre mes poignets en cuir et les accrocher ensemble !

– Non !

Il n’insiste pas et me laisse les mains libres.

– Reste à l’extérieur !

Il se met alors au volant de la voiture, et se met à rouler au pas, je l’accompagne à pied tenu en laisse, il va ainsi parcourir tout ce petit périmètre. Nos voyeurs vont se radiner à nouveau, c’est sûr !

– Tu peux pisser maintenant !
– Comme ça ? Debout en marchant ?

Il me regarde, se demande s’il a gaffé !

– Non ?

Mais si, je vais pisser, s’il savait comme je m’en fous de pisser comme ça, je me suis bien amusée, j’ai réussi à dompter mon homme, et il croit me balader comme son esclave, alors que j’ai les mains libres, que c’est moi qui lui ai accordé ce laps de temps. Je suis une femme libre, fière, ceux qui me regardent passer avec mépris, sans même essayer de comprendre ceux-là je les… Non, soyons correct, je suis bien ! Et quelle est cette humidité qui me coule sur les cuisses, j’avais pourtant fini de pisser !

Mai 2001 Helena Sevigsky, tous droits réservés

Première publication sur Vassilia, le 26/05/2001

Postface : C’était donc une commande et j’espère que Bertrand sera satisfait de mon travail. Le scénario m’a cependant un peu ligoté et je ne me suis jamais vraiment identifiée au personnage de Cindy. J’ai simultanément entamé un autre récit d’exhibition plus près de mes propres fantasmes. Vous le trouverez sur ce site avec le chapitre 1 des « aventures de Jena « .

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6 réponses à Cindy au bois de l’étang par Helena Sevigsky

  1. Marylu dit :

    Un joli portrait de femme je trouve !

  2. fenumire dit :

    Une situation qui donne des idées

  3. Lesignac dit :

    Ce n’est pas si mal que ça puisque ça m’a excité

  4. Figorello dit :

    Toute une ambiance, ça fait bander la bite

  5. darrigade dit :

    Moi je trouve qu’Héléna s’en sort très bien

  6. emylie dit :

    C’est l’inconvénient des textes de commandes, on est jamais vraiment libre de son écriture, on reste sur sa réserve, les résultat n’es cependant pas mauvais

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