Chronique – Partie 6 – Marie-Odile 1 par Gigi02

Chronique – Partie 6 – Marie-Odile 1 par Gigi02

Nous retrouvons nos deux libertins (voir Chronique épisodes 1 à 5) pour un court séjour en Bourgogne, chez la maman de Stéphanie…

Un peu chouette, la demeure de Marie-Odile, c’est le moins que l’on puisse dire. Sur deux étages, dont un mansardé, à moitié couverte de lierre, elle semble reposer dans un écrin de verdure, au milieu d’une pelouse encore bien verte malgré la canicule, et en tout cas, bien loin de notre jungle à nous. Elle nous accueille, radieuse, sur le perron. Ma parole, on dirait qu’elle a rajeuni depuis notre dernière rencontre, peut-être la joie de nous recevoir chez elle, qui sait, d’autant que c’est la première fois que je viens ici. Notre première rencontre, au noël dernier, c’était chez Stéphanie, dans l’appart qu’elle occupait alors ; et c’est d’ailleurs, elle, Stéphanie, qui me fait les honneurs de la maison.

Et elle n’est pas peu fière, ma chérie, de me faire découvrir sa chambre de jeune fille, restée telle qu’elle l’a quittée, à dix-huit ans.

– Malheureusement, nous ne pourrons pas y dormir, c’est un lit d’une personne, nous prendrons donc la chambre d’amis, dommage
.
Quoiqu’un lit d’une personne, en se serrant un peu, hein ? Mais bon, on ne va pas démolir le mobilier, surtout si celui-ci est porteur de tant de souvenirs…

– Oui, dommage, parce que cette chambre doit être encore imprégnée de l’atmosphère d’une époque passée, et peut être même de tes rêves de jeune fille innocente, qui sait ?

Elle éclate de rire

– Oh là là ! Mais c’est que tu serais romantique, à tes heures ! Tu m’avais caché ça, mon petit chéri ! Mais pourquoi innocente ? Qui te dit que j’étais encore innocente quand j’ai quitté ma chambre ?
– J’aime à le croire… Tu étais encore vierge, à dix-huit ans ?
– Bien sûr ! Une vraie jeune fille de province, mais qui n’ignorait rien des plaisirs que procure le sexe, même en solitaire ; alors, naturellement, j’ai eu très vite envie de perdre ma virginité, je considérais mon pucelage un peu comme une tare, à cette époque de libération sexuelle
– Mouais…mais la suite, je n’ai pas trop envie de savoir, je préfère que l’on revienne à nous deux, peut-être plus tard, un jour, si tu écris tes souvenirs…

Elle pose sur mes lèvres qui ne demandent que cela le plus mimi des baisers coquins

– Pas de quoi remplir un bouquin, tu sais, deux pages tout au plus, si on s’en tient à ma vie amoureuse d’avant que je te connaisse…et toi, ta vie d’avant moi ? Tu n’as jamais été très disert sur le sujet, en fait
– Simplement parce qu’il n’y a pas grand-chose à dire, une ligne droite, la rectitude…

Elle n’insiste pas, ma chérie, contrairement à son habitude, et c’est tant mieux ; mais peut-être est-ce dû, là, tout simplement au fait qu’elle se retrouve plongée au cœur de son passé et de ses souvenirs…

Au repas de ce soir, une quiche, dont il parait que c’est LA spécialité de belle maman, et c’est ma foi vrai qu’elle est délicieuse, sa quiche ; ambiance détendue donc, même si, au cours du dîner, Marie- Odile y alla de sa petite question assassine

– Alors, mes enfants, toujours pas d’héritier en vue ? Parce que, cela commence à me manquer, moi, j’aimerais bien être grand-mère un jour, quand même.

Marie Odile qui voudrait bien être grand-mère, c’est nouveau, ça ! Parce que ce n’est pas vraiment le genre mamie gâteau ! La maman de Stéphanie …

– Mais non, maman ! On y pense, mais nous avons encore tout le temps, rien ne presse, tu sais…
– Oui bien sûr, mais moi, je prends de l’âge, mine de rien, tout comme vous, du reste, mais bon, je suppose que vous savez ce que vous faites, hein ? Mais en tout cas, si j’ai un conseil à vous donner, c’est de ne pas vous décourager, d’essayer encore et encore, ça ne prend pas toujours à la première tentative, cette chose-là, parce que c’est ça, en fait, hein, vous n’y arrivez pas…
– Mais qu’est-ce que tu vas chercher là, maman ? Tout est normal, je t’assure ; il n’y a pas de problème, simplement on en n’a pas envie pour l’instant, et surtout pas avant notre mariage
– Oui, bon, mais ne tardez pas trop, quand même, nous ne sommes pas éternels ! Et alors, pour votre mariage, vous avez fixé la date ?
– Pas de manière définitive, mais certainement en mai prochain…

Je ne me mêle pas de la discussion, mais par contre, je suis très intrigué par les coups d’œil incessants que me lance Marie Odile, surtout que certains sont accompagnés d’un petit sourire que je pourrais qualifier d’enjôleur ; et je ne peux pas m’empêcher de repenser à ce que m’avait dit Stéphanie, quand sa maman était venue nous rendre visite, en juin dernier : « moi je crois que tu lui plais beaucoup, mais elle ne le montre pas, voilà tout  » et là, je vais finir par croire qu’elle avait raison, ma chérie. Diable, voilà qui est troublant ! En tout cas, pour la descendance, je suis de l’avis de Stéphanie, même si on y pense, cela n’est pas à l’ordre du jour, et encore moins aujourd’hui, parce qu’elle a ses raglaglaches, ma chérie- c’est comme ça qu’elle appelle ses règles ! – donc période d’abstinence, quelques jours. Après le dîner, point de télévision, non, mais une partie de dominos ! Distraction habituelle, et traditionnelle paraît-il, de notre hôte ! Pas compliqué, simplement faut s’habituer…

On se retrouve au lit, un peu plus tard, dans une chambre assez austère, aux murs blancs, meublée dans le style campagnard début de siècle – le précédent – avec un lit très haut perché recouvert d’un édredon bordeaux, et une odeur persistante de cire et de renfermé. Mais avec, s’il vous plaît, salle de bain attenante ! Évidemment, car on ne sait jamais, nous dormons légèrement vêtus, ce que nous ne faisions plus depuis une éternité, pyjama pour moi et nuisette noire très courte pour elle – mais cela ne nous empêche pas pour autant d’être collés l’un à l’autre.

– Dis donc, ma chérie, tu as remarqué le comportement de ta mère, ce soir ? Je me trompe ou elle me fait du rentre dedans ?

Elle éclate de rire

– Tu prends tes désirs pour des réalités, mon chéri, qu’elle t’aime bien, je n’en doute pas, mais de là à te faire du charme…
– Eh bien tu as tort ! Bon, d’accord, je n’y connais pas grand-chose aux femmes, c’est sûr, mais je sais quand même qu’il y a des sourires et des regards qui ne trompent pas…

Froncement de sourcils suspicieux de Stéphanie

– Tu es sûr de ça ?
– Je peux me tromper, bien sûr, mais je ne crois pas, et puis il suffit de se rappeler certaines de ses allusions, quand elle est venue à la maison, tu ne te souviens pas ?

Ça la rend perplexe, ma chérie, cette histoire

– Mais si ! Après tout, tu as peut-être raison, sans doute le retour d’âge, ou bien le démon de la soixantaine qui la travaille, s’il existe, qui sait ? Et puis, elle a dû se rendre compte que nous sommes un couple assez libertin, cela lui aura donné des idées…
– C’est bien possible ! Mais alors, si c’est ça, on fait quoi ? Parce que moi, je me vois mal supporter les assauts de charme de ta mère tout le temps que nous allons rester ici ! On pourrait abréger notre séjour et rentrer chez nous, non ? On peut bien trouver un prétexte pour justifier un départ précipité…
– Mais pas du tout, au contraire ! On reste et tu joues le jeu ; et si elle veut te séduire, tu fais celui que cela ne laisse pas indifférent, tu en rajoutes, même, s’il le faut … tu as ma bénédiction !
– Tu ne parles pas sérieusement ?
– Si ! Parce que j’ai très envie de savoir jusqu’où elle va aller ! Et je t’avoue que d’imaginer qu’elle essaie de te séduire est pour moi quelque chose d’assez réjouissant et de terriblement excitant !

Dans une situation comme celle-ci, n’importe qu’elle femme pousserait des grands cris, crierait au scandale et irait demander des explications…Eh bien, non, pas Stéphanie, elle, elle trouve ça excitant !

– Oui ? Eh bien désolé, mais moi je ne marche pas…

Elle se fait câline, comme elle sait si bien le faire quand elle veut quelque chose

– Hum… même pas pour me faire plaisir ?
– Te faire plaisir ? Mais tu te rends compte de ce que tu me demande ? Me laisser séduire par ta propre mère, je n’y crois pas !
– Ben quoi, elle n’est pas vilaine, maman
– Je ne dis pas le contraire, mais elle a quand même une trentaine d’années de plus que moi, et quelques rides ! Et puis flûte, quand même, on ne peut pas dire que la mère et la fille soient étouffées par la moralité !

Elle réfléchit un instant, sourit
– Écoute, mon chéri, si tu acceptes de me faire plaisir, moi je te fais une proposition qui va te ravir, j’en suis sûre…
– Faut voir, dis toujours…

Elle colle sa bouche tout contre mon oreille, me susurre quelques mots qui me laissent pantois …

– Tu ferais ça ?
– Pourquoi pas ? Bon, c’est vrai que la fois où tu m’en a parlé, je n’étais pas très enthousiaste, mais comme je sais que tu en as envie, de mon côté, je peux faire un effort, et puis qui sait, me prendre au jeu… alors, mon amour, tu en dis quoi ?
– Ouais, je dois dire que c’est assez tentant ! Alors d’accord, je vais te faire plaisir et je vais jouer les amoureux transis, mais avant, ôte moi d’un doute : jure moi que vous n’êtes pas de connivence, toutes les deux …
– Mais enfin, chéri, tu n’imagines pas une chose pareille, quand même ?
– Ben c’est-à-dire qu’il me revient en mémoire quelques questions curieuses que tu m’avais posé, quand elle est venue chez nous…. Mais bon… En tout cas, moi je ne m’engage à rien… Et puis, tu es consciente de ce qui peut arriver, si elle va trop loin …

Elle sourit, penche la tête avec un air songeur ;

– Je me demande comment elle fait l’amour, maman, et si c’est une bonne partenaire au lit… t’as pas envie de le savoir, toi ?
– Non ! Je ne me suis jamais posé la question, figure toi, et je n’ai pas vraiment envie de le savoir ! Et puis j’aime autant te le dire tout de suite, je suis totalement réfractaire à l’idée même d’un ménage à trois…

Ses doigts glissent sur mon visage

– Mais qui te parle de ça, voyons ! Écoute mon chéri, si maman a envie de s’envoyer en l’air et de se payer du bon temps, eh bien autant que ce soit avec toi, si c’est toi qu’elle a choisi, plutôt qu’avec n’importe quel gigolo qui lui piquera tout ce qu’il peut, non ? Et ça, souviens toi, c’est toi-même qui me l’a dit…
– En fait, si je comprends bien, c’est aussi une façon comme une autre de préserver ton héritage ? Je me demande quelquefois si la perversion n’est pas le trait principal de votre caractère, à toutes les deux !

Elle se serre contre moi en minaudant

– Et c’est peut-être aussi mon atout majeur… non ?

Et puis au bout d’un long silence

– Dis, tu crois que je suis une garce ?
– Bien sûr ! Et c’est pour ça que je t’aime !

Elle repousse le drap et se jette sur moi

– Hum, et si tu en profitais un peu, de ta petite garce, avant de t’endormir ?

C’est vrai qu’après tout ce que je viens d’entendre, je vais avoir du mal à trouver le sommeil

– Ah, c’est fini tes  » raglaglaches  » ?
– Non…mais on peut s’amuser autrement…

Elle plonge la main dans mon pyjama

– Dis donc, je ne t’ai pas encore touché que tu bandes déjà ?
– Ben oui, ta proposition, tu vois ce que ça fait… rien que d’y penser

Elle rit.

– Et c’est moi qui suis perverse ! Tu sais de quoi j’ai envie ?
– Non, mais je ne vais pas tarder à le savoir…
– J’ai envie de tes caresses, et puis que tu me couvre de baisers, et puis quand tu seras bien excité, que tu te branles pour décharger dans ma culotte, sur mon petit trou, pour avoir le plaisir de sentir mon petit slip plein de sperme me coller aux fesses
– Tu ne préfères pas dans ton petit trou ?
Non, pas envie, pas ce soir…
– Comme tu veux, ma petite garce adorée, alors retire ta nuisette et tournes toi

*****
A Saulieu, au mois d’août, a lieu la traditionnelle fête du charolais, sorte de salon de l’agriculture régional, où sont exposés, entre autres, les plus beaux spécimens de bœufs de la région. C’est sans doute très intéressant pour qui s’intéresse à l’élevage et au monde agricole en général, cela l’est déjà beaucoup moins pour le citadin que j’ai toujours été. Promenade ce matin, donc, parmi les bovins et porcins de toutes races. Bien sûr, nous avons un guide en la personne de Marie Odile, qui nous explique – à moi surtout, puisque Stéphanie, elle, elle connaît – ce qu’il faut savoir sur le Charolais et sa région, tout en serrant des mains et en embrassant des gens sur son passage ; c’est qu’elle est très connue, ici, la maman de Stéphanie.

Et, comme j’ai promis, je joue le jeu. Dès que l’occasion se présente, je lui décoche mon plus beau sourire, auquel elle répond aussitôt en l’appuyant d’un regard entendu. Et cela, bien sûr avec la bénédiction de Stéphanie, qui, naturellement, fait semblant de ne pas s’en apercevoir. Mais ça va nous mener où, tout ça ?

Parce qu’elle va bien s’en rendre compte, Marie Odile, que Stéphanie ferme les yeux…elle n’est pas folle, quand même ! Bon, quoiqu’il en soit, ce midi, elle nous invite au restaurant, pas celui tenu par un chef mondialement connu, non, faut pas exagérer, mais dans un établissement de classe, renommé, lui aussi. Et là, pareil ; sourires et regards charmeurs, ne manquent plus que les appels du pied, et du train où vont les choses, cela ne saurait tarder !

*****
Installés dans nos transats posés sur la pelouse, c’est l’heure de la sieste à l’ombre des parasols, bien méritée après avoir passé la matinée à déambuler dans le musée animalier de la ville. Nous avons installé nos chaises longues côte à côte, et, fait du hasard ou pas, c’est moi qui suis au milieu ;

Stéphanie, à ma gauche, est vêtue d’un simple débardeur noir, d’un short en jean, avec naturellement, sur le nez, ses immenses lunettes de soleil et sur la tête un grand chapeau de paille ; Marie- Odile, donc à ma droite, porte un chemisier rose à manches courtes avec une jupe blanche ; elle aussi cache ses yeux derrière des lunettes solaires, mais moins voyantes que celles de sa fille, et est coiffée du même chapeau. Il fait une chaleur étouffante, orageuse – le mercure refusant obstinément de descendre – et pas un souffle de vent, pas le moindre bruit, on dirait que le temps s’est figé pour l’éternité, d’autant que mes deux compagnes semblent s’être endormies. Semblent seulement, car Marie Odile vient de bouger ; oh pas beaucoup, juste son bras gauche qu’elle a retiré de sa poitrine pour le laisser pendre négligemment hors du transat.

Et son bras gauche, bien sûr, c’est celui qui est de mon côté ; et il bouge, ce bras, animé qu’il est par le lent mouvement de balancier qu’elle lui imprime. Troublant ! Parce que nos relax sont tellement rapprochés que je n’ai qu’à tendre le bras pour lui toucher la main. Et ce bras qui se balance, ne serait-ce pas une invitation à aller au contact ? Peut- être, après tout, qui sait ? Eh bien, le mieux, c’est de s’en assurer d’autant qu’avec les sourires et les œillades que l’on s’envoie depuis deux jours, je ne pense pas risquer grand-chose… Alors, c’est dit, je vais tenter un geste audacieux, voir impudent, je vais lui tendre la main …

A mon tour, je laisse glisser mon bras hors du transat, je le tends légèrement et tout de suite, nos mains entrent en contact ; et bien sûr, comme je m’y attendais, elle ne retire pas la sienne, et le lent mouvement de balancier de son bras cesse aussitôt ; et puis, ses doigts cherchent les miens, s’y accrochent, les serrent. Si seulement elle avait eu la bonne idée de retirer ses bagues ! Elle en a une quasiment à chaque doigt ! Et puis, c’est carrément la main qu’elle me prend et qu’elle serre dans la sienne ! Mais c’est qu’elle en veut, la maman de Stéphanie ! Et c’est que ça commence à m’exciter, moi ! Discrètement, je jette un coup d’œil dans sa direction, et c’est rien de dire qu’elle sait parfaitement maîtriser ses émotions, Marie-Odile, nos doigts se tripotent à qui mieux mieux et elle reste là, impassible, pas le moindre mouvement autre que celui de sa main ! En tout cas si j’avais encore des doutes sur ses intentions, me voilà fixé.

Stéphanie a bougé ; elle s’est légèrement redressé et aussitôt Marie- Odile a retiré sa main, si vite que je me demande un instant si je n’ai pas rêvé l’avoir eue dans la mienne

– Je crois que nous allons avoir de l’orage, prophétisa ma chérie, nous ferions mieux de rentrer et de mettre les transats à l’abri.

Ainsi fut fait et je retrouve Stéphanie, seule, quelques instants plus tard. Je lui prends le bras

– Dis donc, chérie, ça y est, ta mère, elle sort le grand jeu

– C’est-à-dire ?
– C’est-à-dire que tout le temps de la sieste, elle m’a tenu par la main, comme le font tous les amoureux … remarque que j’ai joué le jeu, je n’ai rien fait pour l’en empêcher…

Elle en reste bouche bée, ma Stéphanie

– Incroyable ! De la part de maman ! Je n’en reviens pas !

– Tu vois que je ne me trompais pas ! Alors maintenant que l’on est sûr de ce qu’elle veut, il est encore temps d’arrêter, après, il sera trop tard, et il sera très difficile de se dérober, pour moi, s’entend…

– Oui bien sûr, mais moi je voudrais quand même savoir si elle va aller jusqu’à passer à l’acte, ou si c’est simplement pour se convaincre qu’elle peut encore séduire…après, c’est toi qui vois, je ne peux pas t’obliger à aller jusqu’au bout si tu ne veux pas, mais pense à ce que je t’ai promis …

Ça ressemble étrangement à la carotte qui fait avancer le baudet, son histoire ! Ah il n’y a pas à dire, elle sait s’y prendre avec moi, ma petite garce !

– Bon, ok, on reste ! Mais, dis donc, si elle veut aller jusqu’au bout de son aventure avec moi, il va falloir qu’elle fasse en sorte que nous nous retrouvions seuls, un moment, hors de ta présence, et là, je ne vois pas bien comment…

Elle a un léger haussement d’épaule

– Alors pour ça, je lui fais confiance, crois-moi, et ce sera d’autant moins difficile que je peux vous faciliter les choses, mine de rien, n’est-ce pas, mon petit cœur ?
– Ouais ! Mais je te rappelle quand même que je n’ai rien demandé, moi ! Et puis je ne me sens pas trop fier de moi, Ce n’est pas très honnête envers elle, quand même

Elle me colle un petit baiser, sur les lèvres

– Voyez-vous ça, mon petit chéri qui nous fait des scrupules…et tu crois que c’est honnête de sa part de séduire son futur gendre ?
– Évidemment, mais c’est ma conscience qui me titille…

Elle élude en éclatant de rire

– Ta conscience, c’est moi ! Ah, et puis je t’informe que je suis de nouveau disponible pour t’accorder mes faveurs…

Je me fends d’une petite moue dubitative

– Hum, la mère et la fille, je ne sais pas si je vais pouvoir fournir…
Elle tranche, péremptoire

– Mais si ! D’ailleurs tu as intérêt ! …

À suivre

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Une réponse à Chronique – Partie 6 – Marie-Odile 1 par Gigi02

  1. Chiqueneau dit :

    Y se passe pas grand chose, mais l’illustration est jolie

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