Biquet on the road par Enzo Cagliari

Biquet on the road par Enzo

Nous somme en mai, le mois du muguet…

J’ai 35 ans, je me prénomme Eric et je suis technicien en machines à café (on ne rigole pas s’il vous plaît !). Je devais ce jour-là me rendre en Bretagne pour régler une affaire, après avoir terminé une intervention à Angers.

A la sortie de la ville, j’aperçois quelques autostoppeurs, je me dis que si dans le lot il y a une belle nana, je la prendrais volontiers, mais non, que des mecs… Je file en direction de l’autoroute… encore quelqu’un qui fait du stop, il est à moitié planqué derrière un poteau, pas très malin, je ralentis, dès fois que ce soit une fille… non c’est un mec, mais il a cru que j’allais m’arrêter…. Pas vache je pile, le mec court dans ma direction, je le fais monter.

– Je vais vers Quimper, vous pourriez me rapprocher ?
– C’est justement ma destination, mettez votre bazar à l’arrière…

Le mec a dans les 25 ans, les traits fins, légèrement efféminés mais pas trop, assez fin… On échange des banalités sur la météo, la circulation… Ce n’est qu’au bout de quelques kilomètres que je remarque un curieux petit drapeau sur son sac à dos. Alors là problème : c’est le drapeau gay ou le drapeau de la paix, ils se ressemblent et je ne sais pas faire la différence. Mais bon, le mec ne me doit rien, il est bien content de m’avoir trouvé, je ne vais pas me gêner pour lui demander.

– Le petit drapeau là, c’est le drapeau de la paix ?

Le mec devient rouge comme une tomate.

– Non… bafouille-t-il.
– Alors c’est le drapeau gay ?

Il n’est plus rouge, le gars, il est cramoisi.

– Oui, mais si ça vous choque, vous pouvez me déposer quand vous le pourrez.
– Mais ça ne me choque pas du tout, je suis très tolérant, et même très légèrement pratiquant…
– Vous êtes gay ? Me demande le gars étonné.
– Non, mais je suis un peu bi !
– Ah ?

Je décide de faire dans la provocation :

– Ben, oui, voyez-vous j’adore les femmes, mais j’aime bien sucer une bonne bite de temps en temps.

Le mec n’en revient pas.

– Vous ne me faites pas marcher ?
– Pas du tout, et pour être très franc, je ne vous trouve pas mal du tout.
– Vous n’êtes pas mal non plus ! Réplique-t-il
– Vous êtes pressé ?
– Non pas trop….
– Ça vous dirait, si on s’arrêtait un petit moment pour nous amuser un peu… Proposais-je.
– Je prends un risque, je ne vous connais pas.
– Alors c’est non ?
– Je ne sais pas, attendons un peu…

Pas de bol, moi qui commençais à fantasmer, son visage d’ange, ses long cheveux, son allure androgyne.

– Rassurez-vous, je respecte les gens, si vous me dites non, je ne vous forcerais pas. Repris-je.
– C’est tout à votre honneur, cher monsieur.
– Mais c’est vrai que vous avez un côté troublant, excitant…
– Merci, mais que diriez-vous si vous me voyez maquillé ?
– Parce que tu te travestis ? Oh, pardon, je vous tutoie
– Vous pouvez me tutoyez. Oui, je me maquille, je m’habille en fille avec une petite robe, des bas, des escarpins…
– Arrête, tu me fais bander !
– Il ne faut pas voyons. Mais vous me posez des questions, j’y réponds.
– Et pourquoi tu ne fais pas du stop en fille ?
– Je n’ose pas… j’ai peur des réactions.
– Et tu as ce qui faut sur toi pour te mettre en fille ?
– Tout !

On continue de discuter, le mec est maquettiste et là il prend quelques jours de repos, il va en Bretagne voir sa mère, mais aussi un ami qui habite dans le coin, son truc c’est de se travestir, il me dit qu’il est surtout passif mais qu’il peut être actif…

– Tu aimes bien sucer des bites alors ? Relançais-je.
– J’adore, et vous vous faites ça souvent ?
– Pas assez souvent à mon goût.
– Et la dernière fois c’était quand ?
– Il y a deux ou trois mois sur une aire de repos ! Lui mentis-je
– Racontez-moi, j’aime bien ce genre d’histoires !

S’il aime les belles histoires je vais lui en inventer une :

– Je m’étais déjà arrêté à cet endroit, il y a parfois des travestis qui tapinent, mais ce jour-là, il n’y en avait pas. Je vais donc aux toilettes et là un mec était en train de se faire sucer. Deux autres étaient en train de mater, la bite à la main. Du coup je m’approche, je sors ma queue et me met à me branler, je fais balader ma main vers le type à ma droite, il ne dit rien, et je commence à le branler, puis je me penche, il ne proteste pas et je le suce, le deuxième me tend aussi sa bite, mais, je ne sais pas pourquoi, elle ne me plait pas, pour ne pas le vexer, je lui dit « non, non, une à la fois ». Un mec passe derrière moi, me descend carrément mon pantalon, je me retourne, j’ignore d’où il sort celui-là, il me pelote les fesses, puis me doigte le trou du cul. « Je peux te prendre ? » demande-t-il. Je regarde sa bite, j’ai pas envie de me faire démolir, non plus, mais la taille est correcte. Je réponds « oui », il me lèche un peu la rondelle, puis il s’encapote et m’encule. Ça a duré cinq ou dix minutes mais quelle sensation une bite dans le cul et une autre dans la bouche. Quand le mec de derrière a joui, un autre a voulu prendre le relais, mais j’ai laissé tomber, j’avais eu ma dose, et surtout je voulais jouir. Je me suis branlé devant tout le monde espérant que quelqu’un m’offre son cul ou sa bouche, mais il n’y avait plus qu’une seule personne, le mec qui ne me branchait pas. Je suis sorti espérant faire une nouvelle rencontre, mais il n’y avait rien…

– Ça me fait bander ton histoire !
– J’espère bien que je te fais bander… Donc après j’ai eu une idée, je me suis foutu à poil et je me suis assis dans ma voiture, en laissant la portière passager entrouverte, et j’ai commencé à me branler tout doucement. Deux minutes plus tard un type arrivait, il m’a fait comprendre qu’il aimerait bien s’assoir à côté de moi, je l’ai invité à le faire, il m’a branloté un peu, a sorti sa propre queue, puis m’a sucé à fond… Il a voulu que je lui rende la politesse, je l’ai fait, je suis toujours très poli… Tu bandes toujours ?
– A fond !
– Tu me la montres ?
– Avec plaisir, cher monsieur.

Je rêve, ses craintes de tout à l’heure sont-elles tombées ? Ou est-ce l’effet de l’excitation ? Toujours est-il que le biquet extrait de sa braguette une superbe bite toute rose et super bandée avec un joli gland mauve et brillant. Intitule de vous dire que je bande aussi.

– Hummm ! Qu’elle est belle ? Et tu me laisserais la sucer ?
– Je crois bien, oui !
– Je vais essayer de trouver un coin tranquille.
– Tu veux que je me maquille un peu avant ?
– Ce serait une excellente idée.

Excellente idée, certes, mais, ça dure… ça dure… pire qu’une vraie femme… et que je te mette de la crème et que je te remette une autre crème, les machins pour les yeux, le rouge aux lèvres… j’espère qu’il ne va pas se faire les ongles…

– Alors ? Je te plais ? Quand je suis en fille, je m’appelle Suzy !

Le résultat est tout simplement extraordinaire, le visage est beau, doux, très féminin. Je bande comme un dingue. Si je ne me gare pas dans les cinq minutes je vais provoquer un accident de circulation. Mais ça tombe bien, je connais un peu le coin, je tourne à droite vers une voie peu fréquentée, dont je sais qu’elle longe un petit bois… Le moment venu je m’engage dans un chemin de terre et je stoppe.

Je lui fais un clin d’œil et je lui mets la main à la braguette qu’il a laissée ouverte, il se laisse faire et je sens son paquet qui durcit à mon contact, je lui sors tout ça et la masturbe un peu. Le visage de Suzy s’approche du mien, ça va être une première, je n’ai jamais embrassé d’homme, mais là, je n’hésite même pas, nos langues se mélangent, on se roule une vraie pelle bien baveuse, et pendant ce temps, la main du coquin en profite pour s’occuper de mon propre sexe.

Nous voilà tous les deux la bite à l’air, on se branle réciproquement, il fait ça très bien, n’allant pas trop vite et sachant très bien placer ses doigts, ce n’est pas le cas de tout le monde.

– T’es une bonne branleuse, Suzy !
– Merci mon chou !

Ah ! Voilà que je suis son chou, à présent ! Je me penche pour lui sucer la bite, de près à quelques centimètres de mes yeux et de ma bouche, elle est encore plus belle, je m’amuse à donner des petits coups de langues sur le gland, puis je glisse tout ça entre mes lèvres, avant de la faire coulisser. Je me régale ! Qu’elle est bonne cette bite ! Et je ne vous dis pas la trique que je me tape !

– Si on se mettait sur la banquette arrière ! Me propose Suzy.

Pourquoi pas ? Mais j’ai une meilleure idée, j’ai toujours une couverture dans mon coffre, au cas où je serais un jour obligé de dormir dans la voiture. Je lui explique qu’on peut s’installer dans un coin de ce bois qui a l’air désert.

On trouve facilement une petite clairière, j’étale la couverture, nous nous déshabillons et de façon quasi spontanée nous nous retrouvons en soixante-neuf. Quel plaisir de sucer cette bonne queue tout en se faisant faire la même chose. Il, (je ne sais plus si je dois dire il ou elle) suce divinement. Mais j’ai un peu peur de partir trop vite. C’est que sa bite, je la veux dans mon cul, moi !

– Prends-moi ! Lui demandais-je.
– Tu ne vas pas être déçu, je vais te la mettre bien profond ! Plaisante-t-il
– J’espère bien !

Je me mets en levrette, et Suzy commence par me lécher le fion, sa langue est une véritable anguille, aussi agile pour me préparer l’anus que tout à l’heure dans ma bouche. Il me met ensuite un doigt qu’il fait aller et venir, puis après s’être encapoté, son sexe quémande l’ouverture de mon intimité. Je pousse pour m’ouvrir au maximum, ça passe du premier coup, il s’enfonce bien, puis commence à coulisser. Je suis aux anges. Suzy m’encule trop bien, ma bandaison se maintient à un bon niveau ce qui n’est pas évident pendant la sodomie, mais la pensée de me faire mettre par une aussi jolie bite et par un personnage aussi ambigu contribue à m’exciter. D’ailleurs je me branlerais bien en même temps, mais je sais aussi que je me réserve, car Suzy va bien sûr me demander que je lui rende la politesse.

Au bout de 10 minutes, Suzy se retire, je suis dans un état second !

– C’était bien !
– C’était super, tu m’as enculé divinement, viens m’embrasser ma biche !

On s’embrasse très longuement, puis Suzy se positionne à son tour pour la sodomie. Son cul est magnifique, superbement galbé et avec une peau très douce. Moi qui d’ordinaire n’apprécie pas de lécher les culs, c’est sans hésitation que ma langue s’approche de sa rondelle et que je commence à mouiller tout ça. Ça m’excite, ça m’excite et je n’ai qu’une seule crainte : c’est de jouir trop rapidement… Suzy m’a donné du plaisir et j’aimerais lui en donner autant… Bah, si je pars trop vite on pourra toujours recommencer…

Ma bite entre très facilement dans le petit cul offert à mes assauts. Je me contrôle au maximum pour faire durer l’action. Suzy pousse des petits cris de satisfaction et je suis franchement content de réussir à lui donner du plaisir. Ma jouissance monte, monte encore, je ne peux plus me retenir ! Qu’est-ce que je fais ? Je décule en risquant de jouir dès que je suis retiré, ou alors je continue… Je continue… L’orgasme est violent, exceptionnel, pendant quelques courts instants je ne suis plus sur Terre. Je m’écroule à moitié sur Suzy. Puis on se relève.

– Tu m’as bien baisé ! Me dit Suzy.

Voilà un compliment que j’apprécie… Je lui demande comment il veut jouir ? Mon cul, ma bouche, ma main ?

– Ton cul ?

Ah, bon ! Il veut y retourner, je n’aurais pas cru : Mais ce n’est pas un problème, je me remets en levrette, mais il me demande de me placer sur le dos pour changer, en relevant les jambes… Pourquoi pas ?

Il a joui relativement rapidement, lui aussi devait avoir un trop plein de jouissance à évacuer avec toutes ces péripéties.

On s’embrasse, on se rhabille, et c’est là qu’on se rend compte qu’on avait un voyeur…

Le mec est là, pas gêné, la bite dans la main.

– Je n’ai vu que la fin, c’était très excitant ! Nous confie-t-il en guise de présentation.
– Et bien, tant mieux pour toi ! Lui répond Suzy.
– Vous ne voulez pas me sucer ? Demande le voyeur en s’approchant.
– Pourquoi pas ? Puisque c’est demandé gentiment !

Et sans transition, Suzy se met à genoux et commence à sucer la bite du mec.

– Baisse ton pantalon, je préfère sucer quand c’est bien dégagé, demande-t-il.

Le mec s’exécute et mon passager ambigu reprend sa fellation.

– Tu veux y gouter ? Me demande-t-il, moi je vais passer derrière.

Jolie bite, moins belle que celle de Suzy, un peu plus grosse et plus sombre, mais pas mal. Je mets donc en bouche ce bel engin tout imprégné de la salive de mon prédécesseur qui pendant ce temps-là était en train de faire de l’anulingus. Bien sûr la situation me fait rebander… et je commence à me tripoter la braguette.

Suzy revient de mon côté.

– Allez on change ! Me propose-t-il
– Je te baiserais bien ! Propose l’inconnu à Suzy

Et c’est là que le beau travelo intervient avec cette phrase surréaliste et en me désignant :

– Désolé, mais mon petit trou, c’est réservé à mon ami.

Le mec paraît dépité…

– Sauf bien sûr, s’il m’accorde cette permission… reprend Suzy

J’ai compris, c’est un jeu, je me marre intérieurement et ne bronche pas, tandis que l’inconnu reste comme un con avec sa bite dans la main.

– Alors c’est non ? Reprend-il.
– Je n’ai pas trop envie, et toi qu’est-ce que tu en pense, Eric ?
– Si tu en avais envie, je t’aurais donnée la permission, mais puisque tu n’as pas envie, je ne vois pas pourquoi tu le ferais… répondis-je
– Sauf si monsieur me dédommage d’un petit billet… reprend Suzy.
– Tu te fais payer ? Balbutie le voyeur.
– Pour la sodo, oui, et ne te plains pas tu t’es fait sucer gratuitement…

Le mec remballe ses outils :

– Bon, je vous laisse…

Il va pour s’en aller, puis revient sur ses pas.

– T’aurais voulu combien ?
– 50 euros !

Il hésite, puis se lance

– D’accord, on y va !
– L’argent d’abord !
– Mais tu es une vraie petite pute !
– Je sais, j’adore ça et j’assume.
– Vous n’avez pas honte de faire ça pour de l’argent ?
– Non, pourquoi, on devrait ? Répond crânement Suzy.

Le mec se recule, se reculotte et s’éloigne.

– Un pauvre type, frustré sexuellement, et en plus il se permet de nous juger. Il est sans soute plus à plaindre qu’à blâmer. Commente le travesti.

Il est 18 heures.

– J’ai faim je t’invite au restau !
– C’est gentil, mais je reste en fille ou je me remets en garçon ?
– Tu fais comme tu veux ! On pourrait s’arrêter pour la nuit et s’amuser dans une chambre bien confortable.
– Whaa, le super plan !

On tambourine sur la portière de la voiture.

– Oh, vous gênez le passage, là.

Le passage ! Quel passage ? Le temps de revenir à la réalité, je suis sur une aire de repos.

– Alors tu dégages, oui ou merde ?
– Oui ! Une seconde, et puis parlez-moi autrement !

Je démarre en vitesse, n’ayant pas envie de me quereller.

Je me souviens maintenant, ce type efféminé que j’ai pris en stop… où est-ce qu’il est passé ? J’ai donc rêvé tout ça ? Mais pourquoi, j’ai si mal au cul ?

Fin

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8 réponses à Biquet on the road par Enzo Cagliari

  1. Forlami dit :

    Le problème des bois c’est qu’au bout d’un moment on rencontre toujours le mêmes bites !>

  2. Roberto dit :

    Les bois ce n’est pas trop mon truc, mais j’y suis allé une fois et je me suis fais enculer par un vieux cochon, c’était pas mal

  3. Lisov dit :

    C’est pas mal du tout mais je déteste cette manie qu’on certains auteurs de transformer leur fantasmes en rêves de la nuit.

  4. TransMonique dit :

    J’avais raté la lecture de ce récit bien écrit et bien excitant

  5. Sapristi dit :

    Il a fait fort dans le fantasme bitophile, l’ami Estonius, et c’est toujours bien écrit comme d’habitude. Un texte qui donne envie deu sucer de la bite. Dommage que la fin soit artificielle

  6. lassale dit :

    on sent que l’auteur aime la bite ! ça tombe bien moi aussi ! LOL

  7. legros dit :

    j’aime bien quand c’est des mecs qui se touchent la bite et qui se font prendre

  8. darrigade dit :

    C’est pas mal du tout cette petite histoire, même si on a lu bien mieux dans le genre

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