Annette, secrétaire particulière par Estonius

 

Annette, secrétaire particulière
par Estonius

Je travaille à la banque X… Et j’ai, (on va dire) une quarantaine d’années. J’ai un nouveau job, on m’a confié les dossiers « difficiles » venant de la clientèle, difficile est d’ailleurs un euphémisme, on devrait dire impossible, des réclamations impossibles à démêler, trop anciennes, pas assez documenté. Mais j’ai carte banche.

Ce vendredi matin, j’avais entrepris d’essayer de travailler sur le dossier de la société  » M.A.G « , une boite qui vend des gadgets par correspondance et qui se plaint de différences systématiques en sa défaveur dans ses remises de chèques. Comme ils ne nous envoient aucun détail, toute recherche est impossible, sauf à contrôler si on ne s’est pas gouré dans les montants, mais ça, c’est déjà vérifié. Je contacte donc le client pour avoir ses propres documents afin de les rapprocher avec les miens. Mais il ne veut pas, il invoque la confidentialité… Refrain connu… Je l’informe alors que c’est dommage, que cela m’aurait permis d’avancer…

– Par contre, vous pouvez venir consulter nos archives chez nous !

Voilà qui me parait une excellente idée…

Lundi
Je suis reçu par Monsieur R., un type insipide, je lui explique que j’en aurais peut-être pour plusieurs jours

– Ce n’est pas un problème, pourvu qu’il y ait un résultat au bout, je vais vous présenter Annette, une de mes secrétaire, vous travaillerez avec elle !

Il décroche son téléphone afin la faire venir. Chic me dis-je, je vais avoir la compagne d’une jeune fille…

Et voici Annette qui déboule… Comme jeune fille c’est raté, la nana doit bien avoir la cinquantaine, assez grande, légèrement corpulente, fausse blonde, le visage est pour l’instant souriant, doux et agréable et les yeux sont chaussés de lunettes. Elle est vêtue d’un chemisier blanc dans lequel une opulente poitrine à du mal à se placer.

La présentation est rapide, la femme me dévisage, et fait une drôle de tronche, manifestement, je dérange ses habitudes.

Je m’installe donc dans le bureau de la miss, on me prête une table minuscule dans un coin. Il faudra bien que je m’en accommode. J’explique donc à Annette de quoi j’ai besoin…

– J’ai instruction de ne pas vous laisser seul, on va aller aux archives tous les deux…

Je vois que la confiance règne, comment elle va faire quand elle va avoir envie de pisser ? On arrive dans une salle sombre entourée de rayonnages.

– Restez là, s’il vous plaît !

Ah, bon, je n’ai pas le droit d’avancer. Je sens qu’on va au clash… Elle monte sur un petit escabeau, hésite, puis descend deux boites :

– Ça doit être ça !
– Je vais regarder tout de suite si vous voulez
– Si c’est pas là dedans je ne sais pas où ça pourrait être…

Et elle s’apprête à sortir de la salle, ses boites sous le bras.

– Je vais vous aider…
– Merci, je peux encore porter deux boites !

Je la déteste !

Je commence à fouiller dans ce qu’on a rapporté, tout ce qu’il y a dans ces boites n’a rien avoir avec ce que je recherche. Je le fais remarquer à Annette :

– Tout est là, il n’y a rien d’autre ! Répond elle agacée.
– Bon écoutez, je me suis sans doute mal fait comprendre, je vais vous expliquer…

Elle ne me laisse pas finir

– J’ai parfaitement compris ce que vous cherchiez, je connais mon travail.
– Bon, je vais vous proposer un truc, vous me laisser parler 5 minutes sans m’interrompre, et on essaie de voir ce qu’on peut faire, d’accord ?
– Admettons !

Je lui explique ! Miracle, elle à l’air de comprendre !

– Mais pourquoi vous ne l’avez pas dit tout de suite !

Envie de la tuer, mais il me faut être diplomate.

– Je vous ai dis, j’ai du mal m’exprimer.

Je m’attendais à ce qu’on aille chercher les bonnes boites, mais non, madame se rassied, ouvre un dossier…

– Euh, est-ce qu’on ne pourrait pas aller aux archives de suite ?
– Oui, ben attendez un peu, j’attends un coup de fil, et je n’ai pas que ça à faire…

Je vais craquer… J’essaie de prendre mon mal en patience, et à défaut de regarder les mouches voler, j’observe mon cerbère, dommage qu’elle soit si peu coopérative, sinon, il me faut bien avouer qu’elle est plutôt agréable à regarder.

Elle m’a bien fait poireauter un quart d’heure avant qu’on retourne aux archives. Cette fois, ce sont les bonnes boites, mais quel bordel là-dedans, la mission risque de durer plus longtemps que prévu. Je fais mon travail, dans mon coin, Annette ne m’adresse pas la parole… Et puis survint l’incident.

– Je vais vous demander de sortir du bureau cinq minutes ! m’annonce-t-elle.

Et ce disant, elle se dirige vers la porte.

– Parce que ? Tentais-je.
– Parce que c’est comme ça !

Je sors donc, elle me précise de rester dans le couloir, et qu’elle va revenir de suite. C’est alors que je la vois se diriger vers les toilettes. Non, ce n’est pas vrai, elle ose me faire sortir du bureau pour aller pisser. J’attends son retour et j’éclate !

– Si je ne peux pas travailler chez vous avec un minimum de confiance, je laisse tomber, et avec toutes les conséquences…
– Je ne fais qu’appliquer les instructions…
– On vous a donné comme instruction de me foutre à la porte à chaque fois que vous irez pisser ?
– Vous n’êtes pas obligé d’être vulgaire…
– Et qui c’est qui vous a donné des instructions pareilles ?

Pas de réponse !

– Bon je vais voir ça avec monsieur R… (Le mec qui m’a reçu à mon arrivée).

Mais on m’apprend que R est parti en clientèle, je ramasse donc mes affaires, quitte la boite, me dirige vers un bistrot afin d’être assis et téléphone à mon responsable. J’ai peur qu’il me conseille de « faire avec », mais non, il me dit qu’il va essayer d’arranger ça avec les gens de la société et de ne revenir que le lendemain

Mardi
R me reçoit le jour suivant, très à l’aise, il me fait son numéro :

– Vraiment, nous sommes confus, vous avez été victime d’un énorme quiproquo, je ne peux malheureusement pas vous expliquez tous les détails, mais si vous saviez à quel point nous sommes embarrassés
– N’en parlons plus l’essentiel est que je puisse travailler dans des conditions normales.
– Pas de soucis, le moins que je puisse faire c’est de vous offrir le restaurant !

Horreur ! J’ai horreur des repas d’affaires où on est obligé de supporter les conversations d’un inconnu. Je m’en sors par une pirouette :

– Volontiers, mais faisons cela quand ma mission sera terminée !
– Aucun problème !

Ouf ! D’ici là il aura peut-être oublié…

Si R. affichait une cordialité sans doute de façade, ce n’était pas le cas d’Annette qui tirait une tronche impossible, à peine avais-je commencé à m’installer qu’elle démarra les hostilités :

– Je vous remercie pour le savon que j’ai reçu à cause de vous, on va être obligé de travailler ensemble, alors d’accord, je ne vous surveille plus, mais je ne vous ferais aucun cadeau, autant que vous soyez prévenu !

Que répondre ? Je n’avais aucune envie de me lancer dans une quelconque polémique et je balbutiais un simple :

– OK, j’ai bien compris !

Le reste de la journée se passa presque normalement, Annette alla me chercher les boites d’archives dont j’avais besoin, et le travail avançait… Je dis presque normalement parce qu’il se passait tout de même des choses bizarres : de façon inexplicable, elle était redevenue souriante et puis surtout, alors que dans un moment où je m’échappais un peu, mon regard tomba sur le chemisier d’Annette, je remarquais alors qu’il était déboutonné jusqu’en haut du soutien-gorge. Je pris cela pour de l’inattention, mais j’eus la surprise de la voir se réajuster avant de sortir du bureau, puis se déboutonner de nouveau en y revenant !

Essayait-elle de m’allumer pour pouvoir dire ensuite que je lui avais manqué de respect ? Voilà une tactique que je trouvais bien primaire…

Mercredi
Le lendemain, Annette s’était habillée d’un tailleur dont la jupe était relativement courte. Elle recommença aussi le même manège avec son chemisier, j’avais beau me raisonner, il m’arrivait de lorgner dans cette échancrure, mais je sais aussi contrôler mes pulsions.

– Je vais avoir besoin des deux journées d’archives suivantes ! Demandais-je.
– OK, mais vous aller venir avec moi comme ça, on pourra ramener un maximum de boites.

Annette se reboutonne, je la suis jusqu’aux archives, on entre, et là pas gênée du tout, elle se redéboutonne. Je sens la provocation imminente, mais que faire ? Il est impensable de lâcher l’affaire à ce stade, c’est moi qui passerais pour un mytho !

– Vous pourriez m’aider à tenir cet escabeau, hier je n’étais pas trop à l’aise là-dessus !
– C’est moi qui vais monter ! Proposais-je.
– Non, vous n’allez pas savoir, c’est trop mal étiqueté.

Et la voilà qui grimpe avec sa petite jupe courte, je tiens le machin d’une main en regardant ailleurs.

– Tenez-le à deux mains s’il vous plaît !
– N’allez pas me reprochez après de voir des choses que je ne devrais pas voir, alors !
– Oh ! Il y a longtemps que j’ai dépassé ce stade !

Je m’efforce de ne pas regarder, mais que voulez-vous, la nature humaine et la mienne en particulier font que je ne peux pas m’en empêcher. Annette trifouille dans les boites, et soudainement tourne la tète, elle a bien vu ce que je regardais :

– Profitez-en, rincez-vous l’œil, après tout c’est plutôt flatteur, dans vingt ans on ne regardera plus mes cuisses !

Je ne sais plus où me foutre, et en plus j’ai un début d’érection, la secrétaire descend de son perchoir avec deux boites, je tends les bras pour les prendre, elle me les passe, et avant que j’ai pu faire un autre geste, elle me colle sa main sur ma braguette.
Le piège est en train de se refermer. Que faire ?

– Ne me touchez pas ! Tentais-je.
– Si vous ne vous laissez pas faire, je hurle ! Non, ne posez pas les boites !

Je suis tétanisé, la nana est en train de me caresser la verge à travers mon pantalon, l’excitation monte, je suis sans doute pris au piège ! Mais quel est-il ?

– Ça vous a excité, hein petit salaud, de mater mes cuisses ?

Voilà que je suis un « petit salaud » à présent ! Je bande maintenant comme un âne. Et la voilà qui me dézipe ma braguette ! J’ai du mal à suivre, voici une femme qui, la veille encore me faisait la gueule et qui maintenant est en train de me tripoter la bite ! Sa main est dans ma braguette, elle me caresse mon membre par dessus l’étoffe de mon caleçon, et c’est bon ! Elle s’accroupit devant moi, du coup me voici avec une vue plongeante dans son décolleté, bien sûr elle s’en aperçoit.

– Tu aimes ça, regarder mes gros nichons, hein petit salaud ? Attend je vais te les montrer mieux !

Elle défait un bouton supplémentaire de son chemisier, puis fais sauter ses seins par dessus ses bonnets de soutien gorge. Je ne sais plus où me foutre. J’ai en principe horreur de cette façon d’exhiber les seins que je trouve à la fois moche et vulgaire, mais dans le cas présent l’apparition de ses gros tétons marrons me trouble profondément. Encore une fois, je cherche à poser mes boites afin de pouvoir toucher à ces fruits exposés à mes yeux, mais une nouvelle fois, elle m’en empêche. Elle joue à quoi ? Impossible à dire mais ce qui est évident, c’est qu’en ce moment je suis son jouet.

– Si quelqu’un vient ? Parvins-je à chuchoter.
– C’est un risque à prendre, répond elle en me regardant dans les yeux et avec un sourire malicieux

Je me fais la réflexion que c’est la première fois qu’elle me sourit directement ! Sa main cherche maintenant le contact direct avec ma bite, elle extrait ma queue de mon pantalon.

– Hummm, ça bande bien tout ça ! Commente-t-elle tout en effectuant quelques très lents mouvements de masturbation.

Puis, je la vois approcher sa bouche… Ce n’est pas vrai qu’elle va me sucer ! Je dois être en train de rêver, je vais me réveiller d’un moment à l’autre dans mes draps tout mouillés ! Mais non, j’ai beau me mordre les joues, on est bien dans le réel, et Annette a bien ma queue dans sa bouche et la fait coulisser entre ses lèvres. Un moment, elle m’abandonne ! Va-t-elle me laisser tomber alors que j’ai à présent une irrésistible envie de jouir ? Non, elle s’en prend à ma ceinture qu’elle déboucle, puis elle fait glisser pantalon et caleçon sur mes chevilles, elle avait donc besoin d’espace, de mon espace, elle me lèche alors les couilles tout en s’agrippant à mes fesses.

– Je vais jouir ! Balbutiais-je

Elle s’arrête, me demande si j’ai un préservatif. Ben non je n’en ai pas !

– Dommage ! Dit-elle, je me serais bien fait bourrer !

Quel langage !

Puis elle me reprend en bouche et cette fois de façon très énergique. Je sens mon désir, un court moment interrompu, monter de façon irréversible. Elle garde mon sexe dans ses lèvres pendant que j’éjacule. Elle ne recrache rien. J’ai toujours mes boites dans les bras

– Maintenant tu peux les lâcher !

Elle m’enlace, elle m’offre sa bouche pleine de mon sperme, ce n’est pas trop mon truc, mais franchement, je ne me vois pas la repousser.

– C’était bon ? Demande-t-elle.
– Super, mais…
– Allez, plus un mot, c’était un coup de folie, ça me reprendra peut-être…

Drôle de bonne femme ! Je n’arrivais pas à comprendre ce brusque changement d’attitude ! Elle était à présente toute guillerette mais toujours aussi peu communicative. Je lui ai proposé de lui payer le restaurant le midi, mais elle a refusé, j’en ai profité pour acheter des capotes chez le pharmacien. Nous sommes retournés aux archives l’après midi, je lui ai caressé les jambes pendant quel grimpait sur son escabeau, mais on en est resté là.

Ma mission avançait, et la situation devenait plus claire, les boites contenaient des listes détaillées de chèques, je les comparais avec nos propres listes et trouvait à chaque fois la raison du litige, il s’agissait d’un cheque manquant. Ainsi environ une fois par semaine, un chèque manquait à l’appel. Un incident aussi répétitif me paraissait bien bizarre, mais je décidais de continuer avant d’avancer une hypothèse.

Je dormis mal cette nuit là, hanté par le souvenir de cette incroyable pipe, et me demandant s’il y aurais une suite.

Jeudi
C’est avec le sourire que m’accueillit Annette le lendemain matin, et vers 10 heures je lui indiquais que j’allais avoir besoin de nouvelles boites.

– Tu vas avoir une surprise me dit-elle, alors que nous pénétrions dans le local d’archives.

J’espère que la surprise sera bonne, je reste sur mes gardes !
Annette grimpe sur son escabeau, je ne me gêne plus pour regarder… Et la surprise est au-dessus de moi : cette coquine n’a pas mis de culotte ! Et ça y est je bande déjà !

– Je peux toucher ?
– Bien sûr, c’est fait pour ça ! Attends, je vais déjà te passer les boites, voilà, et puis je vais descendre d’une marche, ce sera plus pratique. Maintenant vas-y pelote moi les fesses !

Vous vous imaginez bien que je ne me fais pas prier. Sa peau est douce et je ne lasse pas de triturer ce joli fessier.

– Tu peux me mettre un doigt dans le cul si tu veux !

Ben voyons ! Je mouille mon doigt et l’introduit dans son arrière boutique ! Inutile de vous décrire dans quel état je suis !

– Hummmm j’adore qu’on me ramone le cul… T’as une capote aujourd’hui ?
– Dans ma poche !
– Super, tu vas m’enculer mais pour l’instant met moi un deuxième doigt !

Je le fais, madame se régale !

– Humm, c’est bon, tu as déjà essayé, toi ? Reprend-elle
– Essayé quoi ?
– De te doigter le cul !

En voici une question !

– Oui !
– Et tu aimes ça ? Continue c’est trop bon !
– Ce n’est pas désagréable !
– Je m’en doutais, tu es un petit vicieux, toi, tu dois aimer un tas de bonnes choses !
– On ne vit qu’une fois !

Quand même, je me demande ce qu’elle peut bien me trouver pour me faire participer à des trucs pareils ! Elle est peut-être tout simplement nymphomane !

Je la ramone à présent avec trois doigts, elle a du mal à étouffer ses gémissements. Puis elle me demande d’arrêter, vient devant moi constater l’état de ma bite. J’ai sa grosse poitrine sous le nez, je fais le geste de vouloir m’en approcher, mais mes doigts de la main droite ne sont pas très nets. Tant pis, j’ai deux mains, et de la gauche je lui pelote un sein. Annette entreprend de me baisser mon pantalon, puis elle s’accroupit, me gobe la bite quelques instants, avant de me demander d’enfiler la capote, elle se tourne, se plie en deux, écarte les fesses et d’un coup je la pénètre ! J’y vais d’abord doucement, puis comme tout se passe bien si j’en crois ses « hi » et ses « han » j’augmente la cadence de façon frénétique, puis incapable de me contrôler je finis par jouir dans un grand spasme, elle se retourne, retire mon préservatif, me nettoie la verge, puis me fais signe de ramasser les boites. Expéditif, presque bestial, mais il faut bien avouer que ce trip m’a bien plu !

De retour au bureau, Annette est toujours aussi peu bavarde.

– Je peux te poser une question ?
– Pose toujours, mais je ne te promets pas de répondre.
– Quand je suis arrivé, tu m’as complètement rejeté, qu’est ce qui t’a fais changer d’attitude ?
– La façon dont tu regardais ma poitrine !
– Je ne comprends pas bien !
– Cherche pas !

Il faut mieux en effet que je ne cherche pas !

L’enquête avance : un chèque disparaît toutes les semaines, puis en avançant dans les dates, je m’aperçois qu’on passe parfois à deux voire trois par semaine. Par contre aucune disparition ni en août ni en février, rien non plus ces cinq derniers mois ! C’est donc clair c’est du vol ! Mais pourquoi donc aller voler des chèques ? Il existe un vol classique de chèques dans les boites de ventes par correspondances au moment de leurs réceptions, et ceci n’a de sens que si le client a omis de renseigner l’ordre. Ensuite soit on n’honore pas la commande, mais c’est risqué, soit on l’honore tout de même, mais ça casse l’équilibre comptable… A moins de trouver une astuce… On peut même imaginer une complicité extérieure….

On peut aussi concevoir une complicité entre un client de la boite et une personne chargé de traiter les chèques à la banque. A ce moment là il fait disparaître les chèques avant traitement et le client n’est jamais débité de ces achats. … J’examine les périodes sans incidents, découvre que la signature des bordereaux est différente… L’affaire devient claire, le voleur est ici, et il s’agit de la personne qui signe. On m’a demandé d’éviter de faire des photocopies ou des fax, mais je la mémorise. Il ne me reste plus qu’à faire mon rapport à mon chef, la suite ne m’intéresse pas, je ne suis pas flic… Il est autour de 15 heures quand je décide de sortir afin de l’appeler, mais sans ranger mes affaires…

– Je sors cinq minutes ! Indiquais-je simplement à Annette
– La mission est terminée alors !

Comment a-t-elle devinée ?

– Quasiment !
– Tu va téléphoner à ta boite ?
– On ne peut rien te cacher !
– Pourquoi tu ne le fais pas d’ici !
– C’est délicat, je suis lié par le secret professionnel ! Balbutiais-je faute de mieux.
– Je peux te faire une petite suggestion ?

Quelle question ! Je ne vais quand même pas lui dire non…

– Qu’est ce qui t’empêche de prolonger ta mission d’un jour ou deux, personne ne te surveille ?

Elle me dit ça en me gratifiant d’un clin d’œil tout a fait évocateur. Alors là, je suis sur le cul ! Il est évident que le seul motif ne peut être que celui de renouveler nos fantaisies dans le local des archives… Je me dis alors que je serais bien bête de ne pas profiter de cette incroyable occasion, mais d’un autre côté je ne vois pas bien à quoi je vais occuper mon temps. D’autant qu’il me semble qu’on peut toujours s’envoyer en l’air à l’extérieur… Je le lui dis.

– Non, moi l’hôtel ça me coupe tous mes effets, je trouve ça sordide. Par contre tu ne peux pas savoir ce que ça me fais nos petites galipettes, tu sais c’est vraiment mon fantasme de faire l’amour au bureau, les occasions sont si rares, et puis j’aime bien faire ça avec toi…

Elle va me faire rougir si elle continue…

– J’avoue que c’est tentant… commençais-je, tentant de tergiverser.
– Tu sais j’adore le sexe, je suis très coquine et je peux faire plein de choses, si tu aimes certaines fantaisies, même des choses un peu spéciales, ça ne me dérange pas, il y a des mecs avec qui ça me gênerait, mais toi, t’es cool….

Oh, là là…. Des fantaisies ! Même « un peu spéciales »… qu’elle a dit… Si j’osais, depuis le temps que je rêve d’une femme qui partagerait ce fantasme… Je respire un grand coup. Je me lance… et si elle est d’accord, alors je resterais un jour ou deux de plus comme elle me le propose….

– Tu sais, il y un truc que j’aimerais bien faire… ou plutôt voir…
– Dis-moi, je suis sûre que je vais pouvoir t’arranger ça !
– J’aimerais bien te regarder faire pipi !
– Ah ! C’est ça ? Mais ce n’est pas un problème ! Humm, je crois qu’on va bien s’éclater… par contre on ferra ça quand tout le monde sera parti, tu peux rester jusqu’à 18 heures ?

Pour ça, bien sûr que je peux rester !

– Heu, ce que je peux faire c’est aller faire un tour et revenir un peu avant 18 heures
– Non, non tu restes là, on ne sait jamais, si quelqu’un te voit partir et revenir à cette heure là, ça peut paraître bizarre.

Admettons ! Je m’occupais alors à des tâches personnelles sur mon portable. Vers 17 heures 45, une femme pénétra dans le bureau !

– Ah, t’es encore là, Annette… Oh, pardon, bonsoir Monsieur ! Tu fermeras et tu mettras les alarmes alors ?
– Pas de problèmes, bonne soirée !

Annette m’indiqua qu’on allait encore attendre cinq minutes, afin d’éviter un retour inattendue de cette personne, il y a toujours des gens qui oublient un tas de trucs et qui reviennent sur leur pas. .. La perspective de voir réaliser mon fantasme dans quelques courtes minutes me faisait déjà bander….

– Allez viens !

Nous sommes entrés dans la cabine des femmes qu’elle laissa ouverte volontairement afin d’avoir plus de place.

– Voilà, je vais m’accroupir comme ça, avec les pieds sur la cuvette, comme ça tu verras bien ! Approche-toi, et baise ton pantalon, moi aussi j’ai le droit d’avoir ma part de spectacle aussi, non ?

Je fis comme elle disait, et attendait fébrile, la bite à l’air dressée comme un mat. Annette se concentra quelques instants, puis quelques gouttes dégringolèrent de son petit minou, suivies aussitôt d’un jolie jet doré ! J’étais au paradis… Mais l’homme est ainsi fait qu’il en veut toujours plus, j’aurais voulu mettre le doigt sur la trajectoire de cette source, le porter à ma bouche, m’en régaler. Mais je n’osais rien de tout cela de peur de passer pour un pervers. Toute à une fin est le pipi aussi. J’avais eu ce qu’elle m’avait promis, c’était déjà énorme. J’imaginais la suite beaucoup plus triviale et déjà je cherchais le préservatif dans ma poche… Mais Annette sut encore me surprendre :

– Je m’essuie ou tu veux t’en occuper ?
– Je veux bien !

Je déchirai un peu de papier…

– Viens me sentir le minou avant d’essuyer !

L’occasion sans doute ! J’approchais, me collais carrément le nez dans sa chatte !

– Lèche ! tu en meurs d’envie !

Comme un fou je passais ma langue dans sa vulve humide absorbant l’urine qui la mouillait ! J’étais heureux comme un pape.

– Je n’ai pas fait à fond, si tu veux je peux te faire boire le reste !
– C’est vrai ?
– Bien sûr que c’est vrai puisque je te le propose !

J’étais comme un gosse qui du jour au lendemain est soudain trop gâté. Elle me fit coller ma bouche ouverte contre sa vulve et quelques instants plus tard un liquide tiède envahissait mon palais, j’avalais quelques trop courtes rasades…

– Alors ça ne valait pas le coup de rester ? demanda Annette avec malice ?
– Oh que si !
– Dis donc dans quel état je t’ai mis ! Rien que le fait de te mettre la capote tu va jouir, moi qui voulais que tu m’encules !
– On peut attendre un peu !
– Je ne vais pas te gâcher ta jouissance, mais tu me dois une sodo, aux archives demain matin, d’accord ?
– No problème !
– Elle prit alors mon sexe dans sa bouche, les lèvres placées juste à la base du gland et la langue sur le méat, elle imprima alors de très légers mouvements de succion….
– Attends !
– Mais, non jouis !

J’éclatais !

– Alors franchement je ne t’ai pas offert un souvenir inoubliable ?
– C’était fabuleux Annette, mais toi tu n’as pas jouis !
– Pas grave, je suis content de t’avoir rendue heureux, et ce soir je me ferai un petit câlin toute seule dans mon lit en repensant à tout cela.

On discutait en remettant de l’ordre dans nos fringues…. C’est en regagnant le bureau que le ton changea !

– Bon, et maintenant avec tout ce que je t’ai offert, tu vas je l’espère trouver un moyen pour ne pas me dénoncer !

J’avoue ne pas avoir bien compris de suite de quoi elle voulait parler :

– Pourquoi veux-tu que je te dénonce ?
– Demain on discutera, tu as toute la soirée pour réfléchir, tu dois trouver une explication pour les chèques qui ont disparus sans qu’on sache que c’est moi !

Oh, la la ! Mais qu’est ce qu’elle me raconte ? Je ne l’ai jamais soupçonné, et d’ailleurs je ne n’étais pas là pour faire une enquête policière ! Par contre en déposant des conclusions selon laquelle les disparitions procédaient d’un vol au sein de l’entreprise, il y aurait une enquête interne… Mais tout n’est pas clair, quelque chose m’avait échappé…

– Je savais que c’était un vol, mais je n’ai pas été plus loin !
– J’ai regardé tes notes pendant que tu t’absentais du bureau, tu avais déterminé que pendant mes vacances, il n’y avait pas de vol.
– Je n’ai pas recherché qui c’était !
– Il te suffisait de demander à qui appartenait la signature sur les bordereaux !

Et en plus elle me reproche de ne pas avoir tout découvert !

– Et puis il n’y a que moi qui ai les initiales A.G. !

Mais qu’est ce qu’elle raconte ?

– Explique moi tout, on va voir ce qu’on peut faire !
– Quand les commandes arrivent les chèques sont complétés et endossées par le service clientèle, ensuite ça passe à la compta qui vérifie et qui passe les écritures, puis après on me les porte, je les vérifie, je signe, les met sous enveloppe et un coursier vient les chercher. On demande aux clients d’indiquer « Société MAG » ! Certains n’écrivent que « MAG », un jour un type a rempli ça très espacé, j’ai compété pour faire Madame Annette G… ! En regardant attentivement j’en trouvais un comme ça presque toutes les semaines. C’est tout il n’y a rien d’autre à raconter ! Maintenant le traitement a changé, on envoie des fichiers par informatique, je ne vérifie plus les bordereaux… Tout ça, c’est donc de l’histoire ancienne…
– D’accord ! Et vous m’avez offert vos charmes pour que je ne vous dénonce pas, c’est ça ?
– On ne se tutoie plus ? Je vais être très franche ! Oui, j’ai fait ça ! Quand j’ai su pourquoi vous veniez, j’ai d’abord voulu vous rendre la vie impossible, vous faire travailler dans des mauvaises conditions afin que vous n’ayez pas envie de rester longtemps. J’ai été trop loin et je me suis fait engueuler. Après j’ai voulu faire de résistance passive en vous faisant la gueule, mais ça ne menait nulle part, alors j’ai essayé la séduction. Vous êtes maintenant libre de votre décision ! Je n’ai plus rien à vous proposer en échange, et je ne me prêterais à aucun chantage. Ne soyez pas hypocrite dites-moi ce que vous allez faire ! Ne me laisser pas passer la nuit sans savoir, c’est si facile de juger les autres…..et puis…

Elle ne termina pas sa phrase, éclatant en sanglot ! J’étais là comme un con ! Furieux de m’être fait manipulé, mais aussi vexé de ne pas avoir été jusqu’au bout de ce que je pouvais trouver alors que la solution était sous mes yeux. Voilà qui prouvait que je n’étais pas parfait (je n’ai jamais prétendu le contraire d’ailleurs) Pas parfait, elle non plus ! Que faire ? Etre salaud envers Annette en la dénonçant (même de façon indirecte) Ou faire dans la faute professionnelle en la couvrant ! Alors Je me suis remémoré l’épisode des toilettes, j’ai regardé ses yeux de chien battu, je me suis approché d’elle !

– Annette, ça ne plait qu’à moitié, mais je te promets que je ne te dénoncerais pas !
– C’est vrai !
– Je te le promets !
– Merci ! Mais ça ne suffit pas, il faut trouver une explication qui tienne la route… mais bon merci déjà de ne pas me dénoncer…. Je ne suis qu’une salope ! Dit-elle fondant de nouveau en larmes !

On a été boire un pot après, puis je l’ai quitté, j’ai cherché toute la nuit, je n’ai rien trouvé de vraiment génial. ….

Vendredi
Je me rends directement à la banque rendre compte à mon supérieur ! Il a entièrement confiance en moi ! C’est mon seul atout dans cette affaire mais il est énorme !

– Pour l’affaire M.A.G, j’ai tout contrôlé, ils font des bordereaux, mais ils n’envoient pas de doubles, en plus ils n’utilisent pas les pochettes transparentes qu’on leur a données. Mais sinon je ne vois pas bien où ils auraient tort, je pense simplement que des chèques sont restés coincés dans les enveloppes.
– Les chèques sont tous endossés ? Il y a bien les bénéficiaires ?
– Il y a trois points de contrôle !
– Et maintenant, il n’y plus aucun problème ?
– Aucun !

Le téléphone sonne, mon chef répond interrompant notre entretien. Je n’en mène pas large parce que mon explication est débile et aussi parce qu’elle a une faille ! Il suffirait de demander à M.A.G. d’écrire aux clients pour lesquels les chèques ont disparu, et de leur demander le numéro du chèque et la banque ! Dans le lot il suffit qu’au moins un réponde. Ensuite on se procure la photo du chèque auprès de sa propre banque et le pot aux roses est découvert… Il raccroche, il a l’air préoccupé. C’est vrai qu’à son niveau tous les cas difficiles lui tombent dans les bras ! Mon affaire n’est qu’un cas parmi plein d’autres…

– Bon je vais appeler le mec de chez MAG, je vais lui dire qu’ils n’ont pas respecté le contrat de conditionnement et je vais lui proposer de faire moitié-moitié… Ça fait combien d’abord ? Mouais ! Et s’il rouspète on s’écrase… Et puis non, gagnons du temps, tu vas le voir, tu t’aplatis, tu lui dis qu’on a aucune raison de mettre sa bonne foi en cause… bref tu sauras faire, tu lui dis qu’on régularise dans la semaine et on clôture cette affaire ! Qu’est ce qui t’arrive, tu transpires comme une bête, tu as de la fièvre ?
– Ouais je dois couver quelque chose ! Faut vraiment que j’aille le voir, je ne peux pas faire un courrier !
– Non, de son point de vue, on a été mauvais, alors on s’écrase jusqu’au bout…

Je me rendis alors compte que j’étais en train de négocier le fait d’échapper au restaurant avec Monsieur R… alors que je venais d’obtenir le  » non lieu  » pour Annette…

Epilogue
10 ans ont passés, il y a maintenant prescription sur ces événements, je n’ai jamais revu Annette, mon chef est en retraite, et j’ai grimpé dans la hiérarchie. Je ne suis pas fier de ce que j’ai fait, mais en ai pas honte non plus, il y a des choses tellement plus graves…. Quant à mon fantasme, je me suis aperçu que des tas de personnes charmantes étaient prêtes à m’aider à l’assouvir… à condition qu’on les rétribue… je ne m’en plains pas mais je n’ai jamais retrouvé le bonheur de cette première fois.

Toute ressemblance avec une véritable société M.A.G ou avec une Annette G… (Il doit y en avoir plein) ne saurait être que fortuite et d’ailleurs dans la réalité elles ne portaient pas ses noms là !

Estonius – 12/2004
estonius@hotmail.com

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4 réponses à Annette, secrétaire particulière par Estonius

  1. Stablinski dit :

    Eh ouï, dans la vie la sainteté n’existe pas
    La tentation par contre…
    C’est immoral mais à a place du narrateur qu’auriez vous fait ?
    Et en plus tout cela est fort bien écrit et bien excitant !

  2. Baruchel dit :

    Une belle histoire, les mauvais esprits la jugeront amorale ! Et alors ? En plus c’est bien écrit, c’est excitant ! Que demande le peuple ?

  3. Messidor dit :

    Voici un récit qui mérite qu’on le sorte des archives du site.
    Une histoire passionnante et intelligente de jeux de chat et de souris saupoudrée d’uro.
    C’est bandant à souhait, et très bien écrit.
    Un joli moment de lecture !

  4. Volniak dit :

    A propos de grosse poitrine, j’ai entendu parler d’une méthode permettant de se peser les seins.

    Il existe une méthode qui n’est pas d’une précision absolu mais qui donne une bonne approximation. On prend comme postulat de départ que la densité du cops humain est équivalente à celle de l’eau.
    Disposer sur une table un peu basse (ou une chaise) une cuvette vide, dans celle-ci, placez un autre récipient (une cocote minute conviendra très bine) rempli d’eau. Plonger l’un de vos seins dedans. Il ne reste plus alors qu’à peser l’eau qui aura débordé et qui sera passé dans la cuvette.

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