Aisse Aime par Patrik

Aisse Aime par Patrik

Récit déconseillé aux adorateurs des Bisounours…

Dix-neuf heures ; à peine rentré, après le bisou de circonstance à sa mignonne femme qui était déjà arrivée peu de temps avant, sous un prétexte quelconque il monte dans la chambre et fonce vers la vaste armoire aux portes vitrées.

Il grimpe sur une chaise afin d’atteindre le dessus de celle-ci, là où il y a les manteaux d’hiver de Marjorie dans un grand sac. Dedans, Éric prend celui en fourrure synthétique qu’il lance sur le lit, un manteau aux reflets bleutés. Il descend alors de la chaise puis glisse la main au fond du tiroir de son chevet et retire un petit sachet plastique qu’il vérifie.

Il avait été faire, jeudi dernier, un petit tour dans un grand magasin d’outillage et était tombé sur le rayon cordes et chaînes en voulant rejoindre celui des bêches et autres râteaux. Il avait passé son chemin, puis une fois la bêche choisie et prise, il était revenu sur ses pas, retraversant le rayon des chaînes.

Alors qu’il se dirigeait vers les caisses, une idée lubrique lui traversa l’esprit. Du coup, il était revenu à nouveau sur ses pas et était resté songeur entre les cordes et les chaînes. Finalement, pour couper court aux tergiversations, il s’était acheté pour vingt mètres de cordelette souple et fine ainsi que trois mètres de chaînette métallique couleur or.

Maintenant, ce serait une bonne occasion d’utiliser ces achats imprévus. Il s’était déjà amusé à certains petits jeux de ce style mais pas la totale avec chaînes et cordes sans parler de la paire de bas noirs autofixants simili latex. Tout ça faisait un tantinet mauvais goût, pour ne pas dire autre chose, mais ça risquerait d’être fort excitant. Il aimerait bien expérimenter la chose d’ici quelques temps…

La chaîne or avait servi le soir même. En pleins ébats, il avait tendu la main vers le tiroir de son chevet où elle se trouvait et il l’avait laissée, maillon après maillon, tomber sur les seins de Marjorie qui en avait frissonné, le contact métallique étant froid, même avec une bonne température ambiante… Puis il lui avait massé les seins avec la chaîne, triturant à loisir les pointes dressées.

Marjorie avait apprécié ce mélange de contact froid et des titillations des maillons. Pour monter d’un cran dans le ludique, il lui avait passé un bout de chaîne sous le sein droit puis avait remonté vers le haut afin de l’enserrer dans un anneau. Il n’y avait pas réussi du premier coup mais les maillons l’avaient bien aidé en s’agrippant aux chairs de Marjorie. Le sein avait été ainsi assez vite emprisonné par diverses boucles et il avait fait un nœud simple qui tenait seul du fait une fois de plus des maillons.

– C’est bien pratique, une chaîne, pour te ligoter les seins, fit-il.
– Oui, et t’as quoi en tête ?
– Réponse sous peu !

Il avait alors mordillé le téton dressé, elle s’était cabrée avec un petit cri. Une main sur chaque bout de la chaîne, il avait tiré, serrant le sein, le transformant en un globe laiteux prêt à exploser…

Il décide de laisser le manteau bleu sur le lit tout en le plaçant correctement à la place de sa femme. Il pose les bas noirs dessus. Puis, il remet le sachet dans son tiroir de chevet.

– Il ne reste plus qu’attendre…

Et il redescend, l’air de rien…

–ooOoo–
En bas, à son retour, Marjorie ne dit rien, ça va faire un certain temps qu’elle est habituée aux lubies événementielles de son époux. Elle-même n’est pas mieux dans certaines circonstances. De plus, Éric semble vouloir rattraper le rapide bisou en l’enlaçant, plaqué contre son dos. Et comme elle n’a strictement rien contre des baisers dans le cou…

La soirée se passe agréablement autour d’un bon repas puis ils passent au salon où elle allume la télévision pour un vieux film classique des années 50, tous deux l’un contre l’autre, enfoncés dans le divan, elle sur sa poitrine puissante, ses cheveux foncés sous le menton d’Éric. Le temps s’écoule doucement, en toute tranquillité…

Une fois les mots  » The End  » affichés à l’écran, Marjorie appuie sur le bouton d’arrêt de la télécommande afin d’éviter de subir la publicité que leur avait épargné le film durant sa diffusion. Elle s’étire comme une petite chatte tandis qu’il se lève pour aller boire un verre d’eau gazeuse dans la cuisine, sa petite manie de fin de soirée.

Il est en train de reposer son verre vide quand elle entre à son tour. Un simple coup d’œil, il lui sert alors un verre qu’elle prend avec un grand sourire. Elle le pose peu après sur la table.

– Bon, bon, bon, au dodo maintenant, dit-elle, enjouée.
– Oui, oui, oui, répond-il sur le même ton.

Elle monte la première tandis qu’il reste en bas, histoire de lui laisser le temps de se déshabiller et de comprendre le message du manteau. Quatre, cinq minutes passent, il se décide, il monte alors lentement l’escalier à son tour. Il la trouve accroupie sur le lit, enveloppée du manteau en fourrure synthétique bleutée.

– Ah, en voilà une vision agréable ! fait-il.
– Mais ce n’est pas un vison agréable ! répond-elle.
– Je croyais que tu n’aimais pas ce genre de fourrure, la vraie ?
– Mais toi, tu ne détestes pas, hein ? Si j’ai bien compris le message !
– Plutôt… sourit-il.
– En parlant de fourrure, je suppose que tu aimeras celle-ci !

Et elle se lève d’un bond, tout en entrouvrant son manteau. Il peut alors découvrir et apprécier qu’elle n’a rien sous son manteau, si ce n’est les bas autofixants, et au-dessus, la naissance d’une mignonne fourrure sombre et accueillante…

– Waow, tu nous fais dans le grand jeu ! Tu es superbe, tu le sais ? dit-il admiratif.
– Je sais, je sais… fait-elle d’un ton blasé, et puis je connais tes goûts depuis le temps ! Surtout quand tu les exposes sur le lit !
– Hum, hum, je deviens prévisible… Faudra que je change de femme pour retrouver le frisson de l’inédit !
– C’est ça, essaye un peu ! Je te plaque sur le champ !

Amusé par cette réplique, parfaite illustration de la logique féminine, il s’adosse à la commode afin de la contempler à son aise. Depuis plus de dix ans qu’il la connaît, depuis plus de dix ans il ne s’en lasse pas. Dix, onze, douze ans qu’il possède son corps et ses courbes ; maintenant, douze ans qu’il admire cette chatte, qu’il s’y enfonce, s’y perd…

– Tu n’en perds pas une miette, dit-elle.
– Non, pas une !

Debout sur le lit, elle le regarde d’en haut, de ses yeux plissés, le manteau ouvert cachant encore ses tétons comme par pudeur, mais dévoilant sans vergogne la naissance de ses seins et aussi leurs courbes pleines et lourdes. Puis, sans aucune pudeur, le manteau s’ouvre grand, dévoilant tout, encadrant plus bas en pleine lumière un sexe touffu et fourni, juché en haut de deux bas noirs comme en harmonie chromatique.

– Alors mon gros loup lubrique à moi, tu viens te faire manger par le méchant petit chaperon bleu ? dit-elle.
– Le loup se tâte… tu lui fais le coup du  » oh que vous avez de grandes dents  » ?
– Je lui ferais plutôt le coup du  » oh que vous avez une grosse queue  » !
– Ok, moteur ! lui lance-t-il.

Elle descend du lit et s’approche de lui. Impudiquement, elle lui caresse la bosse qu’il a dans le pantalon, le regarde bien dans les yeux et lui susurre alors à l’oreille :

– Oh, mais que vous avez une grande queue !
– C’est pour mieux te baiser, mon enfant !

D’un mouvement vif, il lui enlace la taille par-dessous le manteau bleuté, plaque sa bouche avide sur la sienne et entame un long et passionnel baiser, accompagné parfois de petites morsures aux lèvres. Elle y répond en se fondant contre lui, lui griffant le dos et la nuque. Il délaisse ensuite sa bouche aux lèvres humides pour s’attaquer au lobe des oreilles puis descend du bout de la langue le long du cou et échoue dans le creux de celui-ci qu’il embrasse longuement, voluptueusement.

Il fléchit des genoux et amorce du bout des lèvres une lente descente vers les seins, suivant la frontière entre peau et fourrure. Sa langue ne met pas longtemps pour arriver à l’aréole brune dont elle fait plusieurs fois le tour. Marjorie, les yeux baissés vers la chevelure blonde de son mari, entremêle ses doigts dans les mèches. Elle sent un étau lui pincer le téton sensible, une alternance de mordillages et de baisers doux. Une large main vient cueillir ce sein lourd, le soupeser pour mieux le prendre, l’asservir.

Elle n’attend pas bien longtemps pour qu’une bouche avide capture la pointe de son sein enflé et l’aspire, la tète. Éric, posément et fermement, lui avait pris le mamelon et l’enfourne à présent en bouche comme une sucette géante, comme un enfant qui avale, avide et pressé, son petit pain.

La succion qu’il applique a déjà fait disparaître une bonne partie du haut du sein et visiblement Éric ne veut pas s’en tenir là. Il semble être un peu gêné dans son avidité puisqu’il libère le sein mais c’est pour repartir de plus belle. La masse souple du sein maltraité se plie aux désirs de la bouche qui l’absorbe, les dents éraflent la douce peau. Marjorie pense alors qu’il ne faut pas qu’il lui prenne la fantaisie de fermer la bouche et de lui ôter ainsi une bonne partie de ce sein qui fait sa fierté !

Puis Éric laisse ressortir le sein, doucement, hors de sa bouche. Marjorie pousse alors un soupir d’aise. Il capture au passage le téton dressé entre ses dents et le roule, lui imprimant les reliefs creux et sommets de sa dentition. Elle en soupire à nouveau d’aise.

– Ah, ce fut bon de manger sa femme, lance-t-il.
– J’ai eu un peu peur que tu m’en coupes un morceau !
– Et être ainsi en privation de tes merveilleux nichons ? Pas question !
– Monsieur est poète à ses heures…

Il se met à genoux sur ces paroles et fourrage du nez la touffe foncée qui l’attendait en bas du ventre arrondi de sa femme. Il n’est pas long à trouver les lèvres intimes cachées et remonte sa langue vers un clitoris qui l’attend déjà depuis un certain temps. Des deux mains, il lui écarte les jambes, les caressant au passage, appréciant la texture en soie puis bascule sous elle, prenant son sexe à pleine bouche. Marjorie projette sa tête vers le plafond tout en fermant les yeux. Dieu que c’est bon d’être désirée ainsi ! Il veut son sexe, sa chatte, ses lèvres, sa vulve ? Elle les lui donne avec joie !

Lui, durant ce temps, s’accroche aux deux colonnes gainées de soie noire, explorant le sexe offert, léchant, aspirant et mordillant tout ce qu’il y trouve. En se décalant un peu vers le haut qui est devenu l’avant de sa femme, il peut admirer, au-delà du cercle du ventre rond, les deux autres courbes frémissantes que sont les seins. Il distingue même les traces de morsure en pointillé sur l’un d’entre eux…

Ses mains vont des jambes gainées aux fesses rebondies. Il glisse un peu vers l’arrière et fait une légère mouillette à la rondelle nettement détachée dans le pli fessier.

– Qu’est-ce que tu me fais, là ? Lâche-t-elle.
– Hien de hiéhial, bafouille-t-il.
– Rien de spécial, c’est ça que tu viens de dire ?
– Hwi hwi.
– C’est dur de parler la bouche pleine, hein ?

Il va-et-vient entre la chatte et la rondelle d’arrière. Elle se pose alors la question par quel trou il ira se décider de passer. Côté entrées, son Éric ne fait pas dans le détail !

– Bah, pense-t-elle, il est bien parti pour les deux !

Mais il n’en fait rien tout de suite, puisqu’à son grand étonnement, il se relève.

Il prend une large cravate dans le tiroir de la commode et bande les yeux de Marjorie. Elle se laisse faire avec un petit sourire. Il agite la main devant ses yeux. Elle ne voit visiblement plus rien. Puis, la guidant, il l’allonge sur le lit, jambes écartées, prête à le recevoir.

Il se lève pour aller prendre la caméra digitale, un achat récent, et la pose sur la commode. Avec l’écran de contrôle, il ajuste la scène avec zoom sur les jambes ouvertes et la chatte offerte, puis il appuie sur le bouton Play et reprend sa place : Marjorie en aura la surprise…

Il la caresse, réajustant la cravate qui bande les yeux de la soumise.

– Toi, tu as de drôles d’idées en tête, dit-elle en se laissant faire.
– Tu les découvriras assez tôt…
– Ça promet, mon cochon !

Elle est allongée voluptueusement sur le dos, le manteau de fourrure largement ouvert, étalé au plus large, mettant en relief le corps qu’il encadre. Les bras en croix, les jambes complètement ouvertes, elle forme ainsi presque un X vivant.

Il ouvre le tiroir de son chevet et en sort tout d’abord la pelote de gros cordon blanc qu’il pose à côté d’elle puis la chaîne dorée. Elle garde toujours les yeux fermés sous la cravate, devinant simplement qu’il a dû prendre un gadget quelconque…

Elle aimait la surprise : ça allait, avec son obsédé de mari, du godemiché au fouet en latex (inoffensif d’ailleurs mais très caressant). Elle avait déjà eu effectivement des surprises comme la fois où il avait commencé à la masturber avec un gros godemiché mais alors un très gros et qu’il lui avait pris la fantaisie de le lui enfoncer. Comme il s’était alors complètement allongé sur elle, son pénis sur sa bouche, la tête dans sa touffe, ses jambes écartelées par deux bras puissants, elle avait subi la torture, fort excitante il était vrai, d’un sexe factice invisible mais conséquent.

À force d’avoir sur le bout du nez, sur la joue ou les lèvres une tige gonflée à bloc, elle avait négligemment ouvert la bouche et tout naturellement, celui-ci s’était fait un plaisir d’entrer par une si belle porte. Éric poussa une sorte de rugissement quand son bout buta sur sa langue chaude et il continua à plonger le godemiché encore plus loin tout en lui imprimant un mouvement de rotation, de vis, pour le planter encore plus profond. Elle avait cru d’ailleurs, alors que la monstruosité entrait en elle, qu’elle allait exploser. Elle commençait à se poser la question s’ils n’étaient pas plusieurs. La nature étant bien faite, Éric et Marjorie eurent la surprise de voir le godemiché englouti dans une chatte béante.

C’est alors qu’elle se sentit emportée par une vague de fond venant de son vagin rempli tandis qu’une autre vague chaude lui éclatait en bouche.

– Longueur trente centimètres, diamètre huit… avait lâché Éric après l’assaut.
– Eh bien, t’y as été de bon cœur, répondit-elle, la bouche encore maculée de sperme.
– J’ai bien été étonné de ta capacité d’accueil !
– Eh bien maintenant, je sais que je peux me faire mettre par trois bonshommes !
– Que trois, rien que ça ?

Éric lui mit une petite tape sur le cul.

– Ce n’est pas ton petit machin qui va me satisfaire à présent… rétorqua-t-elle.
– Tu as des goûts de luxe ?
– Non, de grandeur !

Effectivement par la suite, Marjorie accepta le double dans sa chatte enfiévrée : un godemiché artificiel et l’autre 100% naturel de son époux.

Elle sent sur ses seins la chaîne froide, elle frissonne. Les maillons descendent vers son ventre, elle se dit que l’étape suivante sera son sexe. Elle aurait parié, qu’elle aurait gagné sans problème. La chaîne vient se nicher au bord de ses lèvres. Des doigts la tassent contre la fente et sous celle-ci, dans le sillon fessier. Une paume se plaque sur sa chatte, les maillons commencent un mouvement vers le haut. Elle se tend légèrement, elle connaît la suite, ça va être bon mais un tantinet vrillant ; la dernière fois, elle en avait eu des palpitations tant l’effet fut fort !

Effectivement, les maillons glissent entre ses lèvres, les titillant au passage puis frottent sans vergogne sur le clitoris exacerbé par petits à-coups, un plaisir divin à consommer avec modération !

Le dernier maillon quitte avec regret la touffe frémissante. Éric l’embrasse alors délicatement. Marjorie a un léger froncement de sourcils : ça ne présage rien de bon ! En général, c’est le signe qu’il va passer d’ici peu à la vitesse supérieure. Qu’a-t-il en tête ?

Elle le sait tout de suite, il lui attache le poignet. Elle ne peut pas voir à quoi mais à un montant ou un pied du lit. Avant qu’elle ne se décide à réagir, son autre poignet a déjà suivi le même chemin. Un remue-ménage se passe auprès de son pied gauche et dix secondes après autour du droit. Elle sent la traction de la corde lui écarter les jambes, elle imagine bien comment elle peut être : complètement offerte, une véritable autoroute !

Il lui soulève la taille et passe la corde par-dessous puis fait une boucle autour de son ventre avec un nœud pas très loin du nombril. La corde remonte vers ses épaules, file autour de son bras droit, longe le haut de sa poitrine pour aller faire le même schéma à gauche et redescend se nouer sur son nombril. Elle a donc sur son thorax un triangle qui pointe sur son ventre. La corde descend encore plus bas et se cale, insidieuse, posément entre les lèvres de sa chatte et remonte dans le sillon fessier. Éric glisse le cordon dans la boucle du ventre et repart en sens inverse. Elle a maintenant deux cordes entre les fesses et encastrées dans son sexe.

– Tu te prends pour un cuisinier pour me ficeler comme un gigot ?
– Ah ça, pour être cuisinée, tu vas l’être !
– Faut pas demander !

Il ficelle son thorax, dessinant des huit autour de ses seins, croisant à chaque fois la corde entre les globes de plus en plus cernés.

– Dernier ficelage, fait-il.

Il glisse la corde sous celles déjà mises en place entre le sein droit et le bras, il en fait de même à gauche, pour repartir faire un second tour dessinant une ceinture autour des seins et serre. Les sphères lactées ainsi sollicitées dardent en force vers le plafond comme deux biberons prêts à jaillir en geysers blancs.

Marjorie pousse un petit cri de douleur puis de plaisir : les cordes de l’entrejambe et celles des seins la stimulent. Sadiquement, Éric ligote séparément les sommets des deux seins.

– Waow, fait-il, tes mamelles sont bien conditionnées : un ligotage à la base et un au milieu.
– Tu n’y as pas été de main morte !
– Encore heureux que tu fais du D en soutifs !
– Ah !

C’est un soupir presque d’aise entre douleur et plaisir.

– Tu sais que tes nichons pointent vers le plafond comme des tours?
– Ça t’excite, hein ?
– Il ne reste plus qu’un point de détail et ce sera bon…
– Bon pour quoi ?

Elle pousse un petit cri rauque quand une pince à linge s’agrippe à son téton sensible. Elle se mord les lèvres quand une deuxième pince mord son autre téton.

– Salaud, gémit-elle.

Il se couche sur elle, lui dévorant les lèvres, sa poitrine velue sur des seins en colonne, les écrasant de plus belle, et les pinces font leur travail de force. Des étoiles dansent devant ses paupières closes, elle a mal, sa poitrine est en feu, ses seins martyrisés prêts à exploser, un désir trouble s’installe en elle, elle crie. Elle les imagine crevant comme deux biberons surchauffés, les jets de lait s’écrasant au plafond. Elle croit avoir atteint le fond, elle s’enfonce dans ses gémissements :

– Arrête, c’est trop… C’est trop !
– Pas encore…

Elle se sent forcée, déchirée : Éric, malgré les cordes qui lui scient l’entrejambe, est en train de contraindre sa vulve et en quelques coups de reins bien placés, il y parvient. Il se cale tout au fond, se plaquant encore plus sur elle, ses mains dans son dos. Elle croit alors défaillir, un premier tourbillon de souffrance mélangé de jouissance la submerge, elle crie son trouble, son plaisir. Elle ne comprend plus rien, un gouffre s’empare d’elle, elle y tombe, encore et encore. Elle veut que ça s’arrête, elle veut que ça n’en finisse plus. Une longue litanie de cris, de mots inconnus sort de sa bouche.

Éric remue sans vergogne sur elle, en elle, les cordes pénètrent ses chairs, ses seins menacent de s’éplucher tel des quartiers d’oranges, des melons bien mûrs prêts à exploser, répandant leurs chairs et leurs jus. Il l’embrasse sauvagement, voracement ; elle répond de même, un mélange de haine et de désir.

Le gouffre s’obscurcit de plus en plus, le tourbillon accélère, les étoiles devant ses yeux dessinent un feu d’artifice. Elle sent une main se diriger vers ses fesses et descendre vers son sillon écartelé. Elle devine où il veut en venir, lui-même a perdu son contrôle.

– N… non… a-t-elle la force de dire.
– Tu es à moi, lui répond un cri rauque, inconnu.

Un doigt inquisiteur s’enfonce, se plante rageusement à sec dans son anus. Elle serre les fesses, rien n’y fait, il se fiche encore plus profond, au creux du rectum. Ses sphincters serrent autour de l’intrus. Quelque chose lâche en elle :

– Oh oui, oui, oui, crie-t-elle, oh mon salaud !
– Ça te plaît, ma belle catin, hein, hein !
– Ah, ah ouiiii !

Avide, il se plaque encore plus sur son corps, elle se sent exploser, une lueur vient alors du fond du gouffre.

– Fais quelque chose, c’est là, c’est là !
– Quoi ?
– Traite-moi comme une salope, un truc dingue, il faut que ça vienne !
– Sûre ?
– Vas-y !

Il lui mord un sein, sur le mamelon, la pince à linge du téton valse. Il plante un second doigt dans le trou du cul en feu, elle se tord, les deux cordes la scient entre les jambes, en pleine chatte actuellement remplie par une pine qui la pistonne à tout va.

– Ah, encore, encore !
– T’en as pas assez, ma salope ?
– Non ! Va-y ! Trouve ! J’t’en supplie, j’peux pas rester comme ça !

Il s’interrompt un instant, hésitant, cherchant ce qu’il peut faire. Le scénario va plus loin qu’il ne l’aurait imaginé. Ce n’est pas qu’il s’en plaigne mais il est un peu à court d’idées, là maintenant sur le moment ! Un peu dépassé…

Ses yeux s’arrêtent alors sur la chaîne. Une idée à appliquer, là, maintenant. Il retire ses doigts de l’anus serré puis sa pine du vagin humide. Marjorie pousse un petit cri intrigué. Quelques secondes après, elle sent une chaîne s’introduire dans sa chatte, poussée par des doigts pressés. Elle reçoit en elle au moins un bon mètre de maillons qui s’éparpillent au fond d’elle, allant dans des endroits qu’aucun vit n’a touché. Elle est néanmoins surprise quand des doigts lui écartent la raie du cul et enfoncent sans ménagement des maillons par cette étroite ouverture.

– Tu fais quoi, là ?
– Tu voulais être traitée en salope, un truc dingue ? J’ai ce qu’il te faut !
– Non ! T’es fou !
– Oui, de toi !

Un certain nombre de maillons suivent le même chemin. Malgré ses protestations peu convaincues, il est en train de la bourrer devant comme derrière. Par contre, à présent, le remplissage est plus ardu, il pousse carrément du doigt pour faire entrer la chaîne. Elle se cabre. Elle a bien quelques serrements de fesses mais elle finit par s’ouvrir comme si elle allait aux toilettes. Elle a voulu un extra, il le lui offre !

Après beaucoup de centimètres, beaucoup trop de centimètres de corps étranger dans son rectum, Éric s’arrête et contemple son œuvre : La chaîne d’or sort bien d’une chatte touffue et barrée de deux cordons meurtrissants, serpente sur un ventre rond pour aller se perdre par en dessous dans un petit trou rougeâtre, lui aussi encadré de deux cordons qui marquent bien la raie. Il récupère au passage la pince à linge qui s’est décrochée du téton. Il se décalotte le gland puis annonce :

– Prête, ma toute belle ?

Il n’attend pas sa réponse. Il refixe la pince sur le téton, elle gémit. Il s’allonge sur elle comme tout à l’heure en se plaquant bien sur ses seins gonflés à bloc, elle crie à nouveau sa douleur, le même tourbillon revient en force, la source de brûlure de ses seins flambe, les poils du torse d’Éric comme des milliers d’aiguilles lui percent les seins tant ils sont devenus sensibles. Elle hoquette, sa bouche est prise en otage par des lèvres exigeantes qu’elle mord par représailles. Elle replonge alors dans cette mer faite de haine et de désir, ses mains accrochées aux cordons qu’elle tire comme pour les briser. La lueur blanche fait à nouveau son apparition parmi les étoiles de ses yeux.

Une grande onde de choc la parcourt venant du bas du ventre, il vient de forcer son entrée, son sexe plein et se fraye un chemin entre les cordons et les maillons. Sa vulve, remplie à ras bord, lui donne l’impression d’éclater. La lueur blanche se fait alors lumière, plus proche encore. Bien qu’elle ne comprenne pas comment, Éric a réussi à se caler au fond d’elle et commence un furieux pistonnage tout en restant plaqué sur sa poitrine ficelée. Les aiguilles la transpercent de plus belle !

Une double onde de choc monte à nouveau du bas de son ventre, avant et arrière. Son tortionnaire est en train de tirer de sa main libre la chaîne qui sort maillon après maillon de la chatte pleine, forçant le conduit entre bite et vulve, tiraillant les lèvres et tourmentant le clitoris exacerbé. L’autre bout de la chaîne sort, lui aussi, maillon après maillon de son cul qu’elle serre comme si elle ne voulait pas qu’ils sortent.

C’est alors que la grande lumière blanche l’irradie, une sensation qui dépasse la douleur et le plaisir. Elle perd contact avec la réalité, laissant la chaleur de sa chatte, de son cul et de ses seins suivre son cours. Elle prononce des tas de mots qu’elle oublie sur-le-champ. La lueur l’enveloppe, puissante, irrésistible, elle se laisse sombrer dedans et s’y abandonne sans retenue.

Un abîme… Loin, profond, maelström de sensations équivoques, irrésistibles…

–ooOoo–
Fatigué, vidé, épuisé, Éric se lève du lit et coupe la caméra. Non, il n’aurait jamais cru qu’ils auraient été aussi loin, Marjorie l’y a largement aidé et même poussé, et puis il n’a rien fait non plus pour se réfréner…

Enfin… elle l’y a poussé… C’est vite dit ! Il y a été pour quelque chose !

Il la regarde : elle est flottante, absente et lointaine. Elle a eu une sacrée jouissance, se dit-il, lui qui la connaît bien. Sa Marjorie est toujours ainsi après une séance réussie, mais là, c’est encore plus marqué. Incontestablement ! La cravate quitte ses paupières closes. Délicatement, il lui dénoue les mains et les jambes, elle ne bouge pas, inerte. Doucement, lentement, il désenroule la corde autour de son corps si doux. Les cordes ont laissé des marques très flagrantes. Ses tétons sont rouges, ses pointes écarlates… Il frémit malgré lui…

Il songe alors à la scène immortalisée par la caméra, au lendemain soir, où ils la verront ensemble, l’un contre l’autre, enlacés. À sa femme qui s’est complètement abandonnée, à ces nouveaux horizons qu’il entrevoit. Et puis, après, quand le film sera fini… oui, après… Tout ce qu’ils pourront faire, expérimenter, découvrir, oser… Après…

Avec un large sourire attendri, délicatement, il borde sa femme endormie comme le gros bébé qu’elle est à présent.

Il s’effondre trois secondes plus tard.

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Une réponse à Aisse Aime par Patrik

  1. Nichevo dit :

    Pas vraiment passionnant

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