La découverte de Martine par Jean-Michel_et_Martine

Ce soir là, j’étais le premier, contrairement aux autres jours, à rentrer à
l’appartement. Je savais Martine en reportage, je ne fus pas surpris de son
retard.
Je préparais les deux tasses à thé, l’eau, la théière, pour le rituel
quotidien lorsque nous rentrions.
Elle arriva bientôt avec un :

– Salut… C’est moi… Bonsoir.

Un bruit de chaussures que l’on enlève, de sac lourd que l’on pose sur le
sol, et la voilà ses bras autour de mon cou, comme si nous ne nous étions
pas vus depuis des années.

– J’ai une surprise pour toi.
– Ah bon… fais voir ou raconte !
– Non… Je me déshabille avant. Prépare le thé s’il te plait.

Elle sortit peu après de la chambre, complètement nue, comme d’habitude,
comme chaque soir. C’est sa tenue « relax », c’est ce qu’elle appelle du
« nudisme d’intérieur ».
La théière fumait entre les deux tasses.

– Alors… Tu racontes oui ou m…. ?

Martine un tantinet sadique, un tantinet exhibitionniste, aimant se faire
attendre, qui n’aime pas que l’on demande, qui préfère accorder, qui aime se
faire désirer, pas commandée, prenait son temps.
Face à son sourire silencieux, je sentais que je ne pouvais faire qu’une
chose: me taire moi aussi. Ce que je fis. Sa tasse de thé se vidait
doucement, très doucement… .. en silence.

– Il en reste?

Bien sûr qu’il en restait, c’était deux tasses chaque soir. Re-silence
pendant la dégustation de la seconde tasse.

– Tiens cet après-midi, je suis allée avec Babeth, tu sais la stagiaire… ?
Faire le vernissage du Salon des Indépendants. Rien de terrible entre
parenthèses. En rentrant on s’est offert un petit thé à « La chaumière », le
petit bar-resto rue Vieille Angleterre. Tu connais ?

– Comme cela… c’est tout… je n’y suis jamais entré !
– Et bien là j’ai découvert le moyen de nous offrir un vieux phantasme à
tous les deux. Tu te souviens du pipi-provoc que je t’ai fait en forêt il y
a un an environ ?…Mais si… Juste sur le parking en descendant de
voiture… j’avais une grosse envie… tu m’as même dit… . « as-tu regardé
s’il n’y avait personne ? « … bien sûr qu’oui, j’avais regardé… mais je
t’ai répondu quand même:  » je m’en fous, j’ai envie de pisser « . Et comme
j’ai envoyé cela debout à un mètre devant moi, tu m’as dit que je pissais
plus loin qu’un mec. On a convenu que dès que j’aurai à ma disposition un
urinoir tranquille, réservé aux machos, je te ferai une démonstration
d’égalité des sexes.

– Oui… je m’en souviens… Et alors, tu l’as trouvé?
– Oui… à « La chaumière ». Après avoir bu notre thé, Babeth avait une envie,
moi aussi d’ailleurs. Elle a suivi les flèches jusqu’à l’étage pendant que
je gardais le matériel. Quand elle est redescendue, c’est moi qui suis
montée, et là, j’ai fais la découverte attendue. Habituellement il y a
« Hommes » et « Dames », mais là non, c’est une seule cabine avec à l’intérieur
une cuvette, un lavabo et… un super urinoir à la portée de ceux ou celles
qui veulent l’utiliser. Avec évidement un verrou à la porte. Autrement dit,
rien ne m’empêche d’y entrer et d’y faire mon petit pipi dans la cuvette,
même dans le lavabo mais surtout dans l’urinoir. Et rien ne t’empêche d’y
entrer avec moi. Même si quelqu’un nous voyait y entrer ensemble, il y
aurait peu de chose à dire, après tout en couple pourquoi s’offenser? Non…
?
– Ton idée est bonne, j’ai hâte d’y aller avec toi. Tu as essayé ?
– Non… … j’étais entrain de faire, les fesses au-dessus de la cuvette,
comme une petite fille bien éduquée, quand j’ai réalisé la présence de ce
machin pour hommes. Mais avant de redescendre ma jupe, je me suis approchée
et j’ai pu constater que j’étais à la bonne hauteur. Si je fais en lui
tournant le dos je devrais mettre le bec entre mes cuisses et me pencher
fort en avant pour ne pas tout mettre par terre et de plus je ne tiens pas à
ce que mes jambes se frottent à la faïence. Alors non… Je dois faire comme
un mec… pas de doutes. Attends… je n’ai pas fini… Tu sais qu’en plus
du gros fourre-tout avec l’appareil « argentique », j’ai toujours mon petit
sac avec mon « numérique ». Comme tu dis… le scoop ça n’attend pas ! Comme
j’étais montée avec mon sac pour éventuellement me remaquiller, j’ai fait
une photo, je vais te faire voir.

Elle retourna dans le couloir, sortit son petit appareil, et m’entraîna vers
le secrétaire où trônait notre ordinateur. Un câble à brancher… un bouton
à pousser… et en trois ou quatre « clics » elle amena la photo sur l’écran.

– Oui, bien sûr… même avec une focale de 28 millimètres, je n’ai pas pu
prendre toute la largeur. Là, c’est la cuvette et l’urinoir et là… sur la
photo suivante, c’est l’urinoir et le lavabo. Qu’en penses-tu?
– Ca me parait idéal pour ta démonstration. On y va quand ?
– Un jour où il n’y a pas trop de monde. Et une fois entrés, il ne faudra
quand-même pas trop s’y attarder. Les toilettes sont à l’étage, et il n’y a
pratiquement jamais personnes en temps normal, sauf peut-être aux heures de
pointe. Génial non ?
– Comme tu dis ! Et c’est vrai… il arrive souvent que les femmes soient
obligées de traverser les urinoirs « hommes » pour se rendre à leur pipi, cela
ne choque pas beaucoup de monde je crois. Alors pourquoi pas? On va mettre
ce projet sur pied. Et si on allait y déjeuner un de ces jours ?
– Pour le déjeuner, il y aura du monde. Idem le soir. Non… Optons pour une
heure creuse. Pendant que l’un ira aux toilettes, l’autre sera sensé aller
se laver les mains, on est pas sensé savoir qu’il n’y a qu’une seule cabine.

Le projet fut accepté. Toute cette discussion devant l’écran avait eu lieu
avec Martine assise sur mes genoux. Ses deux petites fesses toutes nues et
sa petite chatte à portée de mains nous avaient donné des idées. Elle ne
protesta pas quand ma main se glissa entre ses cuisses. Un bras autour de
mon cou, de sa main libre, elle déboutonna mon jeans, et s’immisça à
l’intérieur ? Ses lèvres trouvèrent les miennes.

– Excuses-moi… il faut que je fasse pipi avant. Le thé est déjà descendu.

Elle tendait la main derrière elle en me regardant et en se dirigeant vers
les toilettes.
C’était une invitation.
Elle resta debout, prit la cuvette entre ses jambes et appuya ses mains sur
le réservoir d’eau. J’attendais, n’osant émettre aucune suggestion, n’osant
pas dire un mot.

– J’ai une grosse envie, mais tes caresses m’ont branchée dans une autre
direction et je coince, il faut que je me détende. Si je te tourne le dos
c’est pour essayer d’oublier ta présence mais que tu voies quand-même. Ne me
touche pas surtout.
Le temps passait… Elle voulait… Je ne savais que faire…

– Tiens… Voilà quelques gouttes… ça vient, je le sens.

Encore trois secondes et le jet s’écoula au point qu’elle dû reculer un peu
pour ne pas en mettre dehors.

– Tu m’essuies?

Je pris deux kleenex, je les pliai comme je l’avais déjà vu faire, elle se
retourna vers moi et attendit.
J’essuyais doucement entre ses jambes. Quand je passais sur son sexe elle
avait un petit sursaut !

— Là… je crois que c’est suffisant chéri. Tu viens ? Dit-elle

Elle partit devant moi et s’allongea sur le divan. Ses bras
m’accueillirent.
L’écran était passé en « veille ». Les photos et l’idée qu’elles suggéraient
avaient fait leur office et laissaient prévoir d’autres réjouissances pour
quand nous nous rendrons à « La chaumière ».

Début juillet. C’était déjà les vacances. Rue « Vieille Angleterre » beaucoup
de magasins étaient fermés. Peu de passants. La terrasse de « La chaumière »
était vide. L’expédition fut décidée pour le lendemain, jour où nous devions
nous retrouver tous les deux à 14 h 30. C’était la meilleure heure. Les
déjeuners étaient terminés. Les promeneurs pas encore sortis de la sieste.
Martine comme d’habitude aurait bu ses deux verres d’eau. Elle aurait une
« urgence » à cette heure là.
Nous arrivons presque en même temps, il y avait deux places voisines sur le
parking.
Le patron du bar-resto était assis à la terrasse, à l’ombre, pour lire son
journal. Nous entrons. Il nous salue et nous suit pour nous servir une bière
et un jus d’orange, puis il retourne à son journal à la terrasse. Nous
bavardons à voix basse. Juste un bruit de vaisselle qu’on lave et qu’on
range dans une salle du fond. Au bout de quelques minutes Martine me fait
signe en se mordant les lèvres, en portant une main au bas de son ventre et
en secouant l’autre, ce que par habitude je traduis par: « Ca devient
urgent ». C’était le moment propice. Discrètement elle demanda :

– On y va ?

Elle se leva la première comme pour me montrer le chemin, direction le fond
de la salle. Un escalier nous conduit au palier du premier étage où
attendent quelles tables vides et une porte parquée « Toilettes ». Décidée,
Martine l’ouvre, allume la lumière. Je la suis et ferme le verrou derrière
moi.

— Fais le premier… Dit-elle.

Je m’exécute avec quelques difficultés quand-même vues les circonstances et
sa présence rapprochée et sans doute un peu curieuse.

– A toi… … dis-je
– Tu ne m’en tiendras pas rigueur si je « coince » hein ?
– Bien sûr que non. C’est un jeu. C’est tout. Si tu cales, je sors et tu te
mets au-dessus de la cuvette, juré.

Elle portrait un tee-shirt blanc et une petite jupe en coton. Elle la releva
et s’approcha face à l’urinoir.

– Je te dirais bien de tenir la jambe de ma culotte, mais j’ai peur de ne
pas y arriver. Ce sera pour une autre fois je te l’ai promis.

La main gauche tenait la jupe. La droite tirait sur la jambe de la culotte
et de devinais deux doigts écartant les lèvres. Quelques secondes et un
superbe jet frappa le fond de la faïence ou nageait un bloc de désinfectant.
Elle se permit même le luxe de reculer pour mieux me faire voir sa chatte
entr’ouverte et victorieuse libérant un pipi presque horizontal. Elle du en
suite se rapprocher pour laisser tomber les dernières gouttes et me demanda
un papier que je lui tendis, n’osant pas lui proposer de l’essorer moi-même.

– J’ai même fait cela proprement: rien à côté… rien sur les cuisses. Ton
avis ? Dit-elle en replaçant correctement sa culotte et sa jupe.
– Je ne puis dire que bravo. Vingt sur vingt. Je te décerne le titre de la
plus adorable pisseuse du siècle. Dommage que l’on ne puisse pas aller plus
loin, la suite ce soir. Mais tu oublies, on voit que tu n’as pas l’habitude,
il faut appuyer sur le bouton de la chasse d’eau avant de partir.
– Excusez-moi, Monsieur, j’y penserai la prochaine fois. Plus loin, oui ce
soir à l’appartement. On va d’abord finir son verre avant de retourner à
l’agence.

En redescendant il y avait toujours le bruit de vaisselle au fond de la
salle, et le patron à la terrasse qui n’en finissait pas de lire son
journal. Nous étions toujours les deux seuls clients du bar. Les verres
vidés, l’addition payée, le patron nous souhaita un bon après-midi et
termina en disant :

– Au revoir… .. et au plaisir… … avant de retourner à la terrasse.

Arrivés sur le parking, Martine se mit à rire à gorge déployée:

– Tu as entendu ce qu’il a dit: « Au plaisir », s’il savait pourquoi nous
étions là !

Une rapide bise, et chacun retrouva sa voiture. Retour à l’agence. La suite
ce soir, en se remémorant l’épisode.

Jean-Michel et Martine

E.mail: janmich59@aol.com

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