Caramel Par Marie-Paule Perez

Caramel Par Marie-Paule Perez

C’était il y a deux ans, durant les vacances. Les prévisions météorologiques annonçaient une journée sous le signe du soleil… Je profitais du beau temps pour sortir le vélo et me rendre chez mes grands-parents. Le trajet dura un peu plus de vingt minutes. Ils habitaient en dehors de la ville, au milieu de la campagne. Je m’arrêtais devant l’écurie pour voir Caramel.

Caramel était un magnifique cheval au pelage brillant couleur de caramel, d’où son nom ! Je m’approchais de son box et posais ma main sur son encolure, mes doigts venant caresser sa crinière longue et touffue.

– Prêt pour une balade ? lui demandais-je.

Caramel approuva ma suggestion en poussant un léger hennissement. Je vérifiais son approvisionnement en nourriture avant de le seller. Puis, nous quittions le bâtiment pour nous retrouver au grand air. Je lui murmurais quelques mots doux à l’oreille puis le fit galoper.

– C’est bien mon grand, criai-je en lui adressant des petites tapes sur le flanc.

Nous avons emprunté un petit sentier de terre. Le ciel était complètement dégagé. Pas un seul nuage à l’horizon. Une légère brise me caressa le visage. Nous nous sommes arrêtés à proximité de la rivière afin de nous reposer un court instant. Je quittais le dos de ma monture et allais m’étendre près de l’eau, les pieds à l’air. Pendant ce temps, Caramel s’abreuvait tranquillement. J’étais heureuse. Oublié le boulot. Je disposais de deux semaines de vacances. J’avais rompu avec mon petit ami quelques jours plus tôt et je comptais bien me vider l’esprit, profitant des moments de détente comme celui-là.

Une heure plus tard, j’étais de retour dans la propriété de mes grands-parents. J’entrepris de nettoyer le box de Caramel avant de m’occuper de ce dernier. Je passais la brosse sur sa hanche quand mon regard se posa au niveau de son sexe. J’ai poussé un cri d’exclamation en voyant sa verge s’étirer lentement et grossir à n’en plus finir. Je n’avais jamais vu de pénis aussi gros. De son côté, Caramel jeta un coup d’œil dans ma direction. Peut-être avait-il noté mon changement de comportement ? Je reprenais le brossage, ma main toute proche de son entrejambe. Je sentis un léger picotement naître dans le bas de mon ventre. J’essayais de ne pas regarder son pénis mais étrangement mes efforts semblaient produire l’effet inverse. Et si je le touchai ? Depuis le temps que cette idée me trottait dans la tête…

J’en avais parlé à Céline, ma meilleure amie :

– Si tu as envie de le faire fais-le, tu me raconteras…

Son pénis était extraordinairement long et parcouru de grosses veines palpitantes. Mon estomac se contracta à cette simple vision et des gouttelettes de sueur se formèrent sur le haut de mon visage.

– Je suis complètement dingue, balbutiai-je, tremblante.

Ma main s’approcha doucement de son membre surdimensionné. Il était magnifique. D’un noir très sombre et luisant. J’éprouvais des difficultés à rester debout. Je respirais de plus en plus fort et une tache commença à se dessiner sur mon pantalon. Enfin, je saisissais le sexe de Caramel. Il était incroyablement doux et aussi très chaud. Je ne parvenais pas à en faire le tour tellement il était gros.

Voilà, je venais de le faire ! Je n’en revenais pas de mon audace. Ma conscience fut assaillie par des sensations nouvelles. Je décidais de le branler lentement, agissant avec mille précautions. Mon compagnon agita sa queue dans tous les sens, sans doute d’excitation, me fouettant au passage les fesses.

– Tu as l’air d’apprécier ça, canaille !

J’y allais maintenant de mes deux mains, faisant glisser mes doigts sur sa verge avec de plus en plus d’aisance. Je cédais à toute retenue, souhaitant lui donner un maximum de plaisir. Je retirais mon pullover et mon soutien-gorge. Je pouvais sentir la pointe de mes seins durcir et ma chatte couler comme jamais. Ma culotte était complètement trempée. A présent, j’approchais ma bouche de son engin, trop désireuse d’aller encore plus loin. Je devenais vraiment cinglée mais je m’en fichais éperdument. Je prenais un pied d’enfer. Lui aussi car il s’agita un bref instant. Je posais mes lèvres sur sa tige et la lécha de haut en bas. Je m’attardais un moment sur son gland, tentant de l’avaler entièrement malgré sa grosseur. Entre-temps, j’avais déboutonné mon pantalon et glissé deux doigts dans ma fente ruisselante de plaisir. J’allais jouir d’une seconde à l’autre.

– Aaaaah, mon salaud ! Criai-je en agitant toujours plus vite mes doigts. Je viens !

Je poussais un long râle de satisfaction, frappée d’un orgasme foudroyant. Mon corps s’est raidi et je me suis retrouvée dans la paille, à moitié consciente tant le plaisir m’avait éprouvée. Le pénis de Caramel se contracta violemment, crachant du sperme à tout va. Une quantité importante s’écrasa sur mes seins nus, mon visage et dans ma bouche . Il continua de se déverser pendant ce qui sembla être une éternité. Finalement, je me redressais, plutôt groggy. J’arrangeais ma tenue le plus vite possible et adressai une dernière étreinte à Caramel avant de quitter son box.

Je grimpais sur le vélo en prenant la direction de la ville. Cette fois-ci le trajet me parût encore plus long. Un flot de pensées se bousculait dans ma tête. Est-ce que j’avais rêvé ? J’en doutais fortement car l’odeur du sperme, que j’avais essuyé tant bien que mal avec de la paille me collait au corps, j’avais encore le gout de son foutre chaud dans la bouche . Mon cœur faisait des bonds dans ma poitrine. Qu’elle mouche m’avait piquée ? De retour à la maison je me dirigeais directement sous la douche. Le jet d’eau brûlant attaqua mon corps comme s’il souhaitait me purifier de mes actes. Je pensais à Caramel chaque fois que je fermais les yeux. Et inconsciemment, ma main rencontra mon sexe en feu.

Décidément, quelque chose ne tournait pas rond chez moi. Soudain, je me suis dressée sur la pointe des pieds (manquant de perdre l’équilibre) pour saisir le pommeau de douche et le placer entre mes jambes. Je fus secouée d’un nouvel orgasme presque aussitôt, criant ma jouissance comme jamais. Enfin, je m’écroulais contre le mur, chancelante. Il se faisait tard et les parents n’allaient pas tarder à rentrer du travail. Je sortais prestement de la cabine afin de rejoindre ma chambre qui se trouvait à l’autre bout du couloir. Au même moment, j’entendais la porte d’entrée se refermer.

– Tu as passé une bonne journée ? demanda ma mère, au rez-de-chaussée.
– Oui. Très agréable, répondis-je en enfilant des vêtements propres.

En réalité, je venais de vivre l’expérience la plus incroyable de toute mon existence. J’étais particulièrement heureuse. Durant le dîner, nous avons regardé une série télévisée avant de s’échanger les derniers potins. J’ai pris énormément de plaisir à relater mon après-midi en prenant soin de mettre de côté certains détails. Enfin, je quittais la table. J’ai rejoint ma chambre en moins d’une minute, fermant la porte derrière moi. Et ben, quelle journée ! Les images continuaient de défiler dans ma tête. Je revoyais le sexe de Caramel se raidir indéfiniment.

Je décidais d’entamer des recherches sur internet afin d’assouvir ma curiosité à propos de la zoophilie. Je me suis installée devant l’ordinateur afin de constater les premiers résultats. Il y avait des centaines de photos et de vidéos présentant des hommes et des femmes ayant des rapports sexuels avec des animaux. Durant mes investigations, je tombais sur un film mettant en scène un duo de femmes en train de s’accoupler avec un bel étalon. Une femme poussa un cri lorsque sa camarade enfonça le phallus de l’animal dans son cul. Pour ma part, je n’arrivais plus à tenir en place, frottant mes fesses contre le siège. Finalement, j’enlevais mon jean afin de poser mes jambes sur les accoudoirs, plongeant mes doigts sur mon sexe dégoulinant de cyprine. La vision de cette femme sodomisée par un cheval accentua mon désir. Je basculais la tête en arrière, la bouche grande ouverte.. Je cessais enfin de trembler, éreintée. Ma journée se résumait à combien d’orgasmes déjà ? Pas la moindre idée. Je doutais même de pouvoir m’arrêter.

C’est pourquoi je devais absolument me confier à quelqu’un. J’ai pris mon téléphone portable puis composa le numéro de Julie ma meilleure amie et confidente. Nous n’avions aucun secret l’une pour l’autre. Elle me comprendrait.

– Bonsoir, c’est Céline.
– Salut, choupinette. Comment va ? Répondit Julie sur un ton enjoué.
– Très bien. ça y est je l’ai fait !

Je lui ai tout raconté. Elle ne m’a pas interrompue une seule fois et s’est montrée particulièrement attentive et compréhensive..

– Ça te dit une sortie entre copines demain ? Me proposa-t-elle quand j’eus terminé mon récit. Et on rendra visite à Caramel, maintenant que tu l’as fait, j’ai bien envie d’essayer à mon tour.
– Hum, d’accord, j’en suis tout excitée d’avance !

Dix minutes plus tard, j’étais sous la couette, dormant à poings fermés.

fin

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6 réponses à Caramel Par Marie-Paule Perez

  1. Dianne dit :

    La preuve que quand un auteur prend son temps et soigne son écriture, le fantasme fonctionne

  2. Lucia dit :

    De la très bonne nouvelle érotique, ça se lit bien et on ne sort pas intacte de cette lecture

  3. Charles dit :

    C’est très bon, l’auteur a réussi a faire durer son récit ne le limitant pas au fantasme brut

  4. Janot dit :

    Je bande !

  5. Fifi Brindacier dit :

    J’ai déjà vue des film sur ce sujet, c’est effectivement impressionnant

  6. Luciole dit :

    J’ai déjà essayé avec un chien, avec un cheval c’est plus difficile… il faut déjà dégotter un cheval 😉

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