Le porte-coton (Coutumes, mœurs et métiers d’antan) par Ursulin Neveway

Le porte-coton (Coutumes, mœurs et métiers d’antan) par Ursulin Neveway

Le porte-coton est un métier

Voyons la définition que nous propose les dictionnaires « convenables »

« Officier de la garde-robe qui assistait le roi lors de la satisfaction de ses besoins naturels, notamment en lui présentant une serviette pour s’essuyer. »

En d’autres termes, le type était chargé de torcher le cul du roi

La tradition vint d’Angleterre sous le règne du sinistre Henri VIII. Ce titre était donné à un favori par le roi. C’était un fils d’un noble important ou d’un membre de la gentry. La fonction était très prisée du fait de l’accès à l’attention du roi.

Louis XIV la reprit à son compte, la fonction a été abolie à la Révolution puis rétablie sous les règnes de Louis XVIII et Charles X.
Si la reine avait également droit au privilège d’avoir son propre porte coton (une dame porte coton) , courtisanes et courtisans faisaient eux leur besoins dans les couloirs du château ou dans les allées du parc dans l’indifférence quasi générale..


===
Dans la même série :

Le père fouettard
Le porte coton
La couturière à domicile
La femme porte parapluie
La teneuse de bites
La suceuse de clown

Ce contenu a été publié dans Histoires, Textes-images, avec comme mot(s)-clé(s) , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

3 réponses à Le porte-coton (Coutumes, mœurs et métiers d’antan) par Ursulin Neveway

  1. Yvor dit :

    Il ne me déplairait pas d’être le porte-coton d’une belle bourgeoise vicieuse. Et à défaut de coton, ma langue pourra faire l’affaire

  2. David59 dit :

    C’était une noble tâche, en déplaise aux pincés

  3. Breton dit :

    Autre temps, autre moeurs

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *