La bisexualité : réalité ou fantasme pour elle et pour lui par Serge Virinoviev

 


Drapeau créé en 1998 par Michel Page, le rose pour l’homosexualité, le bleu pour l’hétérosexualité et le violet, mélange des deux couleurs pour la bisexualité.

Selon le Docteur Sigmund Freud qui fut le premier à introduire la notion de « bisexualité innée » (Trois essais sur la Théorie Sexuelle 1920), tout être humain est bisexuel à sa naissance mais en raison de l’éducation qu’il reçoit, s’auto-persuade qu’il se doit d’être attiré par le sexe opposé au sien.

Cette théorie a été reprise, approuvée et consolidée par la plupart des psychanalystes et au fil du temps par les scientifiques universitaires ou par les instituts de recherche du Monde entier.

Ainsi il apparaît donc comme une évidence après des dizaines années d’études sur ce sujet, que la bisexualité n’est pas une déviance ni une perversité mais qu’elle est bien naturelle dans l’inconscient de l’être humain.

Ces études sont toujours en cours et principalement à l’Université McGill de Montréal au Canada, mais également à Toronto et à Chicago aux Etats-Unis.

Un récent rapport vient d’être publié à cet effet par le Docteur Bailey et son équipe de chercheurs en sexologie.

Le Professeur Alfred Kinsey, auteur du fameux « Rapport Kinsey », s’était lui aussi intéressé à ce sujet dans les années 1950.

Toujours selon le Docteur Sigmund Freud, la socialisation jouerait un rôle essentiel et déterminant quant à l’orientation sexuelle de l’individu au cours de son enfance.

Si l’on regarde ce qui se passe dans le ventre de la femme enceinte, comme le font les médecins-biologistes, on constate bien entendu que l’embryon s’y développe pour devenir fœtus, celui-ci étant de sexe « femelle » jusqu’à la 6ème semaine de vie fœtale, voir même un peu plus.

Par la suite les androgènes fœtaux entrent en activité et déterminent si l’enfant à naître sera doté d’un pénis ou d’une vulve, ce qui ne signifie aucunement que ses futures orientations sexuelles seront liées à ses organes génitaux.

D’autres recherches sérieuses, je le précise, sont actuellement menées par l’Association des Sexologues du Québec afin d’affiner les conclusions des psychanalystes et des grands instituts de recherche mondiaux.

Dans les années 1970 le Docteur Fritz Klein a élaboré, en plus de l’échelle de Kinsey, un autre instrument d’études du comportement sexuel, encore plus précis que celui du Docteur Kinsey, et il créa un vaste forum sur la bisexualité qu’il anima durant une longue période à New-York. Un ouvrage en a résulté en 1978 et qui devint une véritable référence en matière de bisexualité : « The Bisexual Option ».

Plus récemment, dans les années 2000, une autre étude fut menée par le Docteur Lisa M. Diamond, chercheuse en psychologie à l’Université de l’Utah aux Etats-Unis, étude dont les conclusions ont permis de conforter celles du Docteur Freud sur « la Bisexualité Innée », à la naissance et latente, au cours de l’existence de l’individu homme ou femme, indifféremment.

Une grande, une énorme confusion, règne dans l’esprit des gens pour qui Bisexualité et Homosexualité sont des orientations sexuelles identiques !

La réalité est tout autre et il convient de ne pas faire d’amalgames en oubliant ses propres certitudes, les vérités assénées mais infondées.

Depuis la prime enfance, les parents s’évertuent à surveiller de près la sexualité de leurs enfants en ne se préoccupant nullement de leurs attirances inconscientes, de ce qui se passe en eux, mais en faisant en sorte de les guider vers des orientations préétablies par la morale officielle inspirée de diktats religieux encore bien ancrés dans l’inconscient collectif.

Ils prennent grand soin à leur faire comprendre le rôle de chacun des deux sexes pour la procréation, mais jamais, non jamais, ils ne leur parlent de sexe-plaisir et de l’usage qu’ils peuvent faire de leurs attributs sexuels respectifs dans ce domaine.

Combien de parents ont mal régi quand ils se sont aperçus que leur enfant tout juste pubère se masturbait allant jusqu’à le culpabiliser et même l’humilier en lui assénant que c’était sale, que c’était un péché de jouer avec sa verge.

Pas un papa, pas une maman n’a jamais expliqué à sa chère petite tête blonde, garçon ou fille, qu’avoir une érection était un phénomène normal, que de se masturber, éjaculer et avoir un orgasme ne pouvait que procurer du bien-être, qu’avoir des sécrétions vaginales liées au désir n’était en rien quelque chose de honteux.

Les cours d’éducation sexuelle ignorent également la notion de plaisir et ne traitent que de la manière de concevoir un bébé et des risques encourus lors des rapports sexuels.

L’apprentissage du plaisir se fait généralement autour de l’âge de la puberté, quand le garçon découvre qu’il commence à avoir des érections et que ses copains lui ont expliqué comment se masturber et éjaculer, cette initiation se faisant parfois collectivement, à plusieurs, ou alors à avec un camarade plus familier et se termine souvent par des attouchements et des masturbations réciproques que les deux partenaires apprécient clandestinement. Il en va de même pour les filles qui s’initient également entre elles à des caresses saphiques, surtout dans les pensionnats où pour fuir leur solitude elles recherchent de l’affection auprès de leurs amies, celle-ci débouchant la plupart du temps par des caresses intimes qu’elles affectionnent également.

L’objectif pour un papa et une maman c’est que plus tard ayant grandi, leur garçon ou leur fille ait des relations sexuelles « hétéro », qu’ils se marient, fondent un foyer et aient des enfants à leur tour… comme tout le monde !

C’est cela « la normalité » du monde des bien-pensants.

Ce schéma est perpétré depuis la nuit des temps, depuis que la religion existe, laquelle entretient ses propres visions du sexe au travers de sa propre morale, rigide et sans concessions !

Seulement voilà, à un moment ou un autre de sa vie, chacun et chacune d’entre nous peut être amené à se poser la question suivante : »est-ce que j’aime les femmes ou les hommes, ou alors les deux ? », et finalement on se rend compte qu’il n’est pas aisé de répondre à cette interrogation avec sincérité. Rares sont celles et ceux reconnaissant qu’ils sont en réalité attirés par les deux sexes, les convenances, la morale, les « on-dit », la honte, ont la vie dure et compliquent notre quotidien !

Pas facile d’avouer incidemment ou volontairement à son entourage, ses proches, ses amis, ses collègues, ses relations en général, que l’on est bisexuel !

Dans notre société où tout n’est plus qu’une question de normes il est très difficile de parler librement de sexualité, surtout au sein de la cellule familiale, mais également avec celles et ceux que l’on côtoie régulièrement. La bisexualité et l’homosexualité restent toujours des sujets absolument tabous hormis dans certains milieux regroupant des personnes totalement affranchies, libérées intellectuellement et moralement.

La bisexualité et l’homosexualité qui sont deux choses différentes sont encore méjugées, condamnées et considérées par une grande partie de la population comme étant anormales et immorales, la religion contribuant largement à véhiculer ces inepties et interdisant toujours les rapports sexuels entre partenaires du même sexe, malgré l’avènement de papes soi-disant plus décomplexés que les autres.

Ne dit-on pas que de l’ignorance naît la bêtise, aussi au risque de me répéter je rappelle ici que les bisexuel(les) ayant le courage de révéler qu’ils ont des rapports sexuels avec des partenaires des deux sexes sont assimilés par une grande majorité de l’opinion publique comme étant homosexuel(les).

L’homophobie est toujours bien présente dans la population et selon les sociologues et ceux qui étudient ce fléau elle ne va pas en régressant, bien au contraire et est souvent associée à la xénophobie, au rejet de l’autre qui ne se comporte pas en « bon citoyen lambda », qui vient d’ailleurs ou qui possède une couleur de peau différente de celle du français s’autoproclamant stupidement « de souche » !

Le ressenti de la « supériorité de l’hétérosexualité » sur la bisexualité ou l’homosexualité porte un nom bien précis : l’hétérosexisme !

Ce que n’admettent pas bon nombre de nos concitoyennes et de nos concitoyens, c’est que la sexualité est une affaire « privée » concernant chaque individu et qu’elle ne regarde. personne !

Mais que voulez-vous, il faut que les gens se mêlent de ce qui n’est pas de leur ressort et trop nombreux sont celles et ceux qui éprouvent le besoin de donner leur avis, d’exprimer leur point de vue souvent net et tranché sur tout ce qui ne les concerne pas faisant preuve d’intolérance mais aussi de manque de discernement.

Ces mêmes personnes n’aiment pas, bien entendu, que l’on s’immisce dans leurs affaires !

Il faut savoir que cette bisexualité dont je vous parle, mal connue, est un sujet beaucoup plus sensible pour les hommes que pour les femmes et qu’ils n’abordent ni fréquemment, ni facilement.

En ce qui concerne les femmes il y a une infinité de variantes entre l’hétéro inconditionnelle et la lesbienne absolue, alors que les hommes ont des avis nets et tranchés entre homo ou pas homo.

D’une manière générale la bisexualité féminine est décrite par les femmes en termes nuancés, soft pour employer ce mot anglais très explicite, sans sentiments de honte, de culpabilité ou de dégoût, ceux-ci restant trop souvent l’apanage de la gente masculine se disant hétéro et pour qui le seul fait d’imaginer « un homme avec un homme » est un vice et une perversité inqualifiable, j’exagère à peine !

La définition que l’on peut donner de la bisexualité, c’est le fait d’être attiré(e) émotionnellement, sentimentalement et sexuellement bien entendu, et ce de manière incontrôlable, par des personnes du même sexe ou de sexe opposé.

Le ou la bisexuel(le) change d’orientation sexuelle selon l’attirance qu’exerce sur lui ou sur elle une personne, homme ou femme, qu’importe, ceci dans une proportion variable de chaque orientation et en fonction de ses désirs.

Peu nombreux sont encore les hommes qui ayant découvert qu’ils étaient bisexuels acceptent de le reconnaître, refusant de le révéler et d’en parler, considérant leur attirance pour un partenaire masculin comme un égarement passager ne remettant pas en cause leurs certitudes hétérosexuelles.

Les études sociologiques permanentes sur ce thème démontrent que chez les jeunes, surtout chez les jeunes filles ou les jeunes femmes, la « bisexualité affichée » est en rapide augmentation et est devenue pour eux une source de plaisirs méconnus de même qu’une manière de passer à l’âge adulte en faisant fi des tabous et en voulant montrer à la société et à ses moralisateurs ce que peut signifier « être libéré et affranchi ».

Le nombre de bisexuel(le)s osant avouer leur bisexualité et qui la pratiquent librement a été, selon certaines études sociologiques, multiplié par 3 en à peine 10 années, celle-ci prenant de plus en plus d’ampleur dans tous les milieux, dans toutes les couches sociales et chez les gens de tous âges.

C’est un vent nouveau qui souffle dans le domaine de la sexualité et les jeunes filles sont les premières concernées par ce phénomène dont elles sont, du fait qu’elles en parlent librement et sans complexes, d’excellentes promotrices. J’ai pu le vérifier dans mon milieu relationnel où mes amies ne se privent jamais d’évoquer leur bisexualité avec légèreté et humour tandis que mes congénères masculins quant à eux auraient tendance à adopter la stratégie du silence tout en regardant la pointe de leurs chaussures !

Chacune et chacun d’entre nous, même s’il ou elle se retranche derrière une « hétérosexualité de façade », rassurante et « convenable » aux yeux des autres, est néanmoins obligé d’admettre, ceci ayant été prouvé scientifiquement par les biologistes, les sexologues et les chercheurs en général, qu’il ou elle porte en lui ou elle une part importante de l’autre sexe !

Toujours selon le Docteur Sigmund Freud, il existe en nous toutes et tous une composante psychique bisexuelle, chaque individu, masculin ou féminin, consciemment ou non ayant des dispositions naturelles à la fois masculines et féminines. C’est ce que l’on appelle la construction psycho-affective de l’individu qui va s’installer dans son moi intérieur , dans son subconscient et au travers d’une « bisexualité latente » en sommeil et pouvant se manifester à tout moment de manière impromptue comme par exemple pour un homme d’avoir son regard s’attardant un peu trop longtemps sur un autre homme ayant une apparence androgyne ou non et étant surpris de constater que cela peut même aller jusqu’à obtenir une érection.

Les fantasmes ne sont pas une vue de l’esprit, nous en avons toutes et tous et que nous réalisons ou non un jour au cours de notre existence.

Celui d’une expérience sexuelle avec quelqu’un du même sexe, un ami, un collègue, est bien plus fréquent qu’on ne le pense, surtout chez les femmes mais également chez les hommes chez qui il transparait plus difficilement.

Ceci est révélateur d’une bisexualité « en hibernation » qui ne demande qu’à être mise en pratique à la condition de vaincre ses propres appréhensions et de faire abstraction de tous les interdits que les moralisateurs nous instillent sous perfusion au quotidien.

Les chercheurs sont unanimes lorsqu’ils nous disent que rares sont les garçons ou les filles qui, dans leur enfance ou leur adolescence, ne se sont pas livrés à des attouchements et à certains jeux sexuels avec des copains ou des copines, avec des camarades de classe ou de pensionnat, du même sexe.

Il est une question fondamentale que chaque individu devrait se poser, que sa bisexualité se soit révélée ou non, et qui consiste à se demander si la configuration de l’appareil génital de son ou de sa partenaire sexuel(le) revêt une quelconque importance dans la recherche du plaisir réciproque, tout comme dans la recherche affective.

Ce questionnement mérite sans doute que l’on y réfléchisse afin de pouvoir accepter sans crainte, sans embarras et sans retenue, sa propre composante bisexuelle.

Pour Benoît Saint-Jean l’éminent sexologue canadien dont la réputation n’est plus à faire, il existe des signes bien particuliers du comportement qui permettent de constater que la bisexualité sommeille bien en chacun et chacune de nous. Il donne pour exemple le fait de faire un rêve érotique, inconscient bien entendu, et dans lequel nous avons une relation sexuelle quelconque avec un ou une partenaire du même sexe.

Il explique également qu’en situation éveillée il arrive souvent que nous puissions avoir des pensées incontrôlées allant dans le même sens, ou bien que l’on ne détourne pas le regard, bien au contraire, à la vue de certaines images représentant des couples d’hommes ou de femmes dans un rapport sexuel ou non. Tout ceci est révélateur de notre bisexualité en léthargie ou non et que certaines ou certains refusent d’admettre par peur de ce que pourraient penser les autres, ceux se disant hétérosexuels et ignorant tout de la complexité de la sexualité.

J’en reviens aux travaux de Sigmund Freud, à ceux d’Alfred Kinsey, de Benoît Saint-Jean et des milliers d’autres chercheurs qui à travers le Monde se sont penchés, continuent de se pencher sur le vaste univers de la sexualité, et qui sont unanimes aujourd’hui à déclarer que tout être humain est bisexuel à sa naissance et le demeure toute sa vie durant sans qu’il ne le sache nécessairement.

Ce sont les parents, la famille, l’entourage, la religion et la Société en général qui vont « formater » l’orientation sexuelle de l’enfant en lui inculquant insidieusement ou non ce qui doit être le bien et le mal, en l’éduquant de telle sorte à ce qu’il culpabilise pour le cas où il manifesterait d’autres attirances que celle de l’hétérosexualité considérée comme la seule voie possible, normale et morale dans sa vie sexuelle.

Chez l’adolescent(e) la bisexualité transparaît lorsque celui-ci ou celle-ci entre en rébellion avec ses parents, sa famille ou le système social établi avec ses normes bien définies. Il ou elle n’hésitera pas alors à transgresser tout ce qu’on lui a martelé sur le bien et le mal, et le goût de l’interdit l’emportera révélant ce qui dormait en elle ou lui, sa bisexualité inconsciente.

Des enquêtes ont été menées au cours du 20ème siècle et des statistiques ont ainsi pu être établies faisant apparaître que 46 % des personnes interrogées avaient à un moment de leur vie eu recours à des pratiques bisexuelles, occasionnelles ou prolongées dans le temps.

Concernant l’année 2013, ce pourcentage a nettement évolué compte-tenu de l’évolution des mœurs et d’un affranchissement de plus en plus précoce au sein de la jeunesse, moins timorée, plus large d’esprit que le monde des adultes.

Ne souriez pas si je vous dis que la bisexualité est également présente chez les animaux, surtout chez les singes mais également chez les dauphins.

L’animal est capable de dissocier le processus sexuel nécessaire à la reproduction de son espèce du plaisir érotique et de la jouissance qui sont deux choses totalement différentes, ce que l’humain sous l’emprise de tous les ukases qui lui ont été édictés n’a pas forcément assimilé, incapable de comprendre ce qui semble pourtant bien élémentaire.

Avant l’avènement de la chrétienté, dans les civilisations anciennes, grecque, romaine ou autre, la bisexualité n’était pas considérée comme une déviance, voir une perversité, non elle était même prônée par les philosophes et il en était de même en Asie comme chez les amérindiens.

Aujourd’hui, en ce début de 3ème millénaire, officient bon nombre d’apôtres menant leur combat pour la « monosexualité »(1) et rendant la vie difficile pour celles et ceux ayant découvert leur bisexualité, les empêchant souvent de révéler leurs orientations sexuelles.

Il serait temps que notre Société admette que la bisexualité est biologiquement normale et ne doit pas être considérée comme un acte « contre nature », une maladie, et ne relève pas de troubles psychiques.

Dans le rapport sexuel ce qui importe c’est la recherche du plaisir, de la jouissance et de l’orgasme et peu importe le genre sexuel, masculin ou féminin, du ou de la partenaire.

Alors assez d’inepties, de niaiseries, de contre-vérités, assénées par celles et ceux ignorant tout ou presque de l’univers du sexe.

Accepter sa propre bisexualité et celle des autres, ne plus se taire et ne plus la cacher, ne plus culpabiliser, c’est franchir un grand pas menant vers le Monde de l’Intelligence Universelle et vers la Liberté dans ce qu’elle a d’absolu.

Serge Virinoviev

Bibliographie :

Pour approfondir ce sujet je vous conseille quelques livres utiles et incontournables dont vous trouverez les références ci-dessous :

– Bisexualité et différence des sexes par Jean-Bertrand Pontalis. Folio Essais 2000
– Bisexualité Charlotte Wolf. Stock 2000
– Trois essais sur la théorie sexuelle Docteur Sigmund Freud. PUF (Presses Universitaires de France)
– Osez la bisexualité ! Pierre des Esseintes Librairie La Musardine (2)

Notes

(1) : La monosexualité est le fait de ressentir une attirance physique, (qu’elle soit platonique ou sexuelle) envers des personnes d’un seul sexe. La monosexualité inclut l’hétérosexualité et l’homosexualité et s’oppose à la bisexualité.
(2) : Cet ouvrage cite le site de Vassilia, qu’il en soit ici remercié.

 

ADDENDUM : Les intentions de l’auteur sont louables même si certains propos sont à nuancer voire à réactualiser.

Nous renvoyons pour cela aux 2 sites français de référence que sont :

bisexualite.info

bi’cause

 

 

 

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2 réponses à La bisexualité : réalité ou fantasme pour elle et pour lui par Serge Virinoviev

  1. snapback dit :

    Moi je l’ai trouvé intéressant ce texte. Les querelles de vocabulaires je m’en tape un peu

  2. Dudule dit :

    Quand je lis « Le ou la bisexuel(le) change d’orientation sexuelle selon l’attirance qu’exerce sur lui ou sur elle une personne, homme ou femme, qu’importe, ceci dans une proportion variable de chaque orientation et en fonction de ses désirs. », je hurle ! La bisexualité EST une orientation sexuelle à part entière !

    Ton texte véhicule aussi pas mal de clichés et a des relents de biphobie. C’est étrange, j’ai l’impression qu’il aurait pu être écrit il y a 50 ans :
    Oui, aujourd’hui il y a de nombreux parents qui apprennent à leurs enfants l’ouverture et la tolérance. Non la religion n’a (heureusement) plus cette emprise sur chacun. Non, on ne martèle plus forcément aux enfants que se masturber c’est mal.

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